Essai Ducati X-Diavel V4, 5 points à retenir

Cette machine évolue pour passer du twin 1260 au moteur V4 1150 cm3 en cette année 2025 mais ce n'est pas la seule évolution pour ce power cruiser qui donne la banane à chaque accélération. Voici 5 points à retenir de cet essai de la Ducati X-Diavel V4.

C'était un ovni lorsqu'on a vu débarquer la première X-Diavel avec le moteur bicylindre 1260 et c'est exactement la même chose cette année maintenant qu'il est l'heure pour elle d'accueillir le V4 qu'on connait sur la Multistrada, la Streetfighter ou encore la Panigale avec des performances toutefois différentes. Ce Power Cruiser est là pour cruiser tranquillement au coucher de soleil mais surtout pour tirer des boulets entre des virages qu'on enchaine sans modération, parce que la magie de ce cruiser, c'est de savoir prendre des virages avec une chouette partie cycle. Alors voilà 5 points à retenir de cet essai de la Ducati X-Diavel V4 qui débarque sur nos routes juste avant l'été 2025.

Du confort en 2025

Le confort de l'assise n'est pas le point fort des cruisers, en tous cas c'est rarement le cas et les pieds en avant qui empêchent d'avoir des appuis obligent à tout encaisser avec le dos et les fesses. Ducati a eu la bonne idée d'avoir doté sa X-Diavel d'une selle de bonne facture mais aussi d'une suspension avec plus de débattement qui travaille donc davantage. Le résultat est que le confort est remarquable pour une machine de cette catégorie.

Un moteur explosif

On en n'attendait pas moins avec l'adoption du moteur V4 de 170 chevaux qu'on connait dans la Multistrada V4. Il a quasiment les mêmes performances mais sur ce cruiser, il délivre son couple maximal 1500 tr/min plus bas et la couronne a une dent de plus pour pouvoir offrir des accélérations ébouriffantes. Le résultat est à la hauteur des espérances, c'est un vrai régal que de se faire catapulter d'un virage à l'autre en un clin d'oeil.

Une partie cycle de ballerine

Même si elle annonce 3 kg de moins sur la balance tous pleins faits, ce n'est pas ça qui change la donne du tout au tout. Ce qui fait que cette moto du diable est particulièrement agile en courbe, c'est la rigueur de la partie cycle autour d'un cadre monocoque en aluminium avec des éléments de suspension d'excellente qualité et un freinage à l'avenant. Ce n'est pas une Streetfighter, mais on oublie rapidement que c'est un cruiser à son guidon pour la piloter comme un roadster.

L'électronique veille au grain

Et ça tombe bien avec l'enthousiasme qui nous envahit au guidon de la X-Diavel. Il y a plein de trucs comme des modes de conduite, le contrôle de traction, etc. mais mais pour la sécurité, on a une mention spéciale pour le système de freinage ABS sur l'angle. Il est vrai qu'on peut en mettre de l'angle mais cette machine qui n'est finalement pas plus lourde qu'une autre a par contre un empattement et une position de conduite qui fait qu'on ne rattrapera rien alors l'ABS sur l'angle, c'est pas si mal.

4 pots c'est plus beau

Ou pas, ce sont les goûts et les couleurs, ce qui est certain c'est qu'on a là une moto qui donne un peu de la voix et pour une machine dédiée au plaisir c'est pas mal du tout. Si l'esthétique de ce moteur ne convient pas, ça peut se comprendre, Akrapovic en propose une avec les 4 sorties alignées. Ça donne un autre genre à l'arrière de la moto.

Pour en savoir davantage, retrouvez notre essai complet de la Ducati X-Diavel V4 dans notre rubrique Essais.

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