Patois : "parler rural " selon Larousse.
Dans 20 ans , ces langues n'existeront plus.
Il serait intéressant de nous faire connaitre les mots de nos différentes régions.
en Bourgogne , par exemple , une BOUCHURE = une haie ,
un CHOUTOT = une chouette....
VALDINGUER = chuter,etre projeter à terre...
Y PIOU : il pleut , etc
à vous
Les 50 premiers commentaires sur les 80 de cette publication.
ichibanosaure a dit :
les BIOTTES : les betteraves.
L'aut'jour , y pleuviot , Ichi y f'sant d'l'enduro , o l'a tapé un choutot, o l'a traversé la bouchure épi l'avo valdingué dans les biottes.Les chatrons y s'sauvint !
Un petit echantillon de notre coin:
loos emol, dü dollweg. kasch dine moto neüme n' andersch gen schpaziere faahre? dü machsch d' grape, de guller un d'bigger gaans nervees. jetz awer dummeldi, sunsch holeni d'Schandaarm!
Autre phrase, aussi belle et rurale:
Chang, stah uuf, d'sunn schind scho!
ERH68 a dit :
Un petit echantillon de notre coin:
loos emol, dü dollweg. kasch dine moto neüme n' andersch gen schpaziere faahre? dü machsch d' grape, de guller un d'bigger gaans nervees. jetz awer dummeldi, sunsch holeni d'Schandaarm!
Autre phrase, aussi belle et rurale:
Chang, stah uuf, d'sunn schind scho!
bivouak a dit :
ERH68 a dit :
Un petit echantillon de notre coin:
loos emol, dü dollweg. kasch dine moto neüme n' andersch gen schpaziere faahre? dü machsch d' grape, de guller un d'bigger gaans nervees. jetz awer dummeldi, sunsch holeni d'Schandaarm!
Autre phrase, aussi belle et rurale:
Chang, stah uuf, d'sunn schind scho!
Ca sent l'Alsacien tout ça !!!
Ba tu cote de chez moi on a :
Zi va, c'est a moi que tu t'exprime
Comprendre : Est ce a moi que tu es en train de parler
Yo vla les keuf, p'tin on gebou d'al
Comprendre : Attention, la police arrive, allons nous en
Et j'en passe des vertes et des pas mûres.
je crois que ce langage n'est pas près de disparaitre lui !
Allez pour le plaisir :
Yo les keum, Tchuss a toute !
déqué fas a quel gamin'. Y ploü , kin t'es cun vic sa moto !
Qu'est-ce qu'il fait ce gamin. Il pleut, quel con avec sa moto !
ERH68 a dit :
Un petit echantillon de notre coin:
loos emol, dü dollweg. kasch dine moto neüme n' andersch gen schpaziere faahre? dü machsch d' grape, de guller un d'bigger gaans nervees. jetz awer dummeldi, sunsch holeni d'Schandaarm!
Autre phrase, aussi belle et rurale:
Chang, stah uuf, d'sunn schind scho!
Excellent Ichi, comme d'hab...
Chu un peu limité sur le coup vu qu'chu plutot Parigo de 3 générations, et qu'ch'connais meme pô l'argomuche!
Va falloir qu'j'y travaille parce que des tournures d'argot tit Parisien à la Audiard, c'est trop bon!
Ceci dit, traduction, siouplé !
ichibanosaure a dit :
ERH68 a dit :
Un petit echantillon de notre coin:
loos emol, dü dollweg. kasch dine moto neüme n' andersch gen schpaziere faahre? dü machsch d' grape, de guller un d'bigger gaans nervees. jetz awer dummeldi, sunsch holeni d'Schandaarm!
Autre phrase, aussi belle et rurale:
Chang, stah uuf, d'sunn schind scho!
Traduction ? ?
loos emol, dü dollweg. kasch dine moto neüme n' andersch gen schpaziere faahre? dü machsch d' grape, de guller un d'bigger gaans nervees. jetz awer dummeldi, sunsch holeni d'Schandaarm!
Autre phrase, aussi belle et rurale:
Chang, stah uuf, d'sunn schind scho!
Traduction
Ecoute, fou / imbecile, est-ce que tu peut promener ta moto ailleurs? tu rends nerveux (ou t'enerves) les corbeaux, le coq et les chevaux. alors maintenant avance (grouille-toi), sinon je cherche les gendarmes.
Jean, leve-toi, le soleil brille déjà.
Alors si il y' a une raison, pourquoi moi j'aime me ballader, c'est ça! la decouverte linquistique de la Françe. On peut encore rencontrer des gens qui ont un parler vrai et original. leur façon de parler est aussi irreductible que notre envie de faire de l'enduro.
poutaro-------champignon
une nichole------une chouette
rabjot------mauvaise herbe
un frotadoure-------un slow
un singlar------un sanglier
miladiaw-----non de dieux
qué qoiye la betche-----c quoi cette bete
alors qui c qui dizais que les djeunes ils parlent pas le patois!!!!!
"Shoute/woute on pau spèce de coyillon, cras mannet,rabistoque-toi (rint' tes pagnas din t'marronne !), prinds t'bécane è prinds l'poud d'escampette. è n'rest' nin roci. Vas-ti co fair-rananas! t'empufquines el bwè avé t'pétoire. si tu n'es pond vauy din 5 mineutes, dje mè va t'flinquer une rousste mi roci !"
"Ecoute un peu espèce de couillon, sale bonhomme, rhabille-toi (Rentre tes pants de chemise ds ton pantalon), prends ta moto, et sauve-toi. Et ne reste pas ici! xxxxxxxxxxxx > intraduisible texto, juron/râlerie un peu passe-partout, pas très raffinée en fait (style "qu'est-ce qu'il m'énerve" ,"fait chier"... à Liège. Renaud le dira mieux...). Tu pollues (rends puant) le bois avec ta pétoire. Si tu n'es pas parti ds 5 minutes, je vais te flanquer une correction moi ici !"
"Tichke, si tu n'es pas parti de ma strotchje dans 5 minutes, garre à toi. Et arrête de soukkeler comme ça, allez, "terug naar huis" ou je t'envois au zotte-kot moi ici une fois ! On n'aime pas les zinneke ici!"
"P'tit zizi, si tu n'es pas parti de mon chemin dans 5 minutes, garre à toi. Et arrête de chippoter/tripotter/traffiquer comme ça, allez, retour chez toi (maison) ou je t'envois à l'asile (maison de fous)moi ici une fois ! On n'aime pas les batards ici !"
... Un mélange de Wallons d'origines diverses et un peu de bruxellois pr terminer
(dont l'ortographe est très approximative voire phonétique pr vous aider un peu). Mais c'est vrai que si notre génération en comprends parfois encore un ou plusieurs différents (c'est mon cas), peu arrivent encore à le parler par contre.
J'ai vraiment perdu l'habitude de dire ne serait-ce que qlq mots de Wallon depuis 84 car je suis descendue ds le sud, à la frontière Luxembourgeoise et là, le patois est le "Platte Deutsch" (Lulu) alors ils pigent rien au Wallon
Des pièces de théatre existent encore pr essayer de perpétuer ces "langues" revandiquées par les purs et durs mais ce sont plutôt les vieux nostalgiques qui s'y intéressent...
Si ya des Lorrains , ils pouront peut ètre nous éclairer sur certain mots de cette chanson trés connu et revisité par Les amis de ta femme
«Cette chanson provient de l'ineffable contention qu'on les Lorrains à oublier le prénom de leur interlocuteurs. Exemple : Comment k'c'est...euh...gros?(NDRL : on s'en rend pas compte, qu'on appelle tout le monde gros c'est ça la pire...)
J'étais tranquill', j'étais peinard,
Ch'picolais un' bibine.
Le câtche est entré dans le bar,
Vlà pô qui chpeunait ma copine.
Pis y s'est approché de moi
Et y m'a regardé comm' ça:
"Ta gonzess', ouarkla, c'est d'la gerce !
Ch' parie xé un' reuleuleu,
Elle a un' vraie têt' de beubeu.
Quoixi elle avait pô d'loucaves,
J'la bouillav'rais bien dans la cave.
Chteu la tchour', pet'-tô la tchave !"
Ma j'ié dit: "Laiss' tomber, grôs !!!"
M'a filé un' torgnole,
J'ié mis un coup d'chnopse.
L'a sorti son laguiole,
J'ié filé ma mosse.
J'étais tranquill', j'étais peinard,
Je réparais mon bas-moteur.
Le câtche est entré comme un' fots,
Pété par le diabl', j'ai eu peur.
Pis y s'est approché de moi
Et y m'a regardé comm' ça:
"T'as un carbu, Lulu, y pue pô du cul !
Ch'parie xé un Dellorto,
Un carbu comm'ça, c'est michto.
Un' pip' de quinze, après tu châbles,
Mais bon si tu t'crounch, c'est la lâtche.
Ôt'tô deu d'là, fais pô la fâtche !"
Ma j'ié dit: "Laiss' tomber, grôs !!!"
Y m'a traité d'tapette,
J'ié dit: "Alors là, mon cul !"
L'a sorti sa serpette,
J'ié filé mon carbu.
J'étais tranquill', j'etais peinârd,
J'm'amusais à planter mon chlâsse.
La fots est entrée dans le bâr
Avec son survêt' super clâsse.
Pis y m'a tapé dans la panse
Et y m'a r'gardé d'un air dense:
"Comment xé, grôs, ça guet's môl ?!?
Chuis marâv' par les chtars,
Si tu m'as boucav', t'es tricard.
On va se chtôss' dehors, lenri,
A grand coups de kit malossi.
On s'retrouv'ra à Charles-Trois !"
Ma j'ié dit: "Laiss' tomber, grôs !!!"
M'a dit: "Enculé d'ta mère !"
J'ié dit: "Tu traites pô ma mère !"
M'a dit: "Kessk'y a, t'as les pounches ?"
J'ié dit: "Nan, j'ai pô les pounches !"
Arkott' la morale y'en a pô.
Viens là Sandra, on s'fout la tchâve.
Mont' derrière ma, j'ai un bicul.
Chteu mettrai ptét' un doigt dans l'nez.
En résumé, arkseuss' ma mère !
Où c'est qu't'en es ?Fil' mô un' chmère .
Ici c'est rempli d'têt' de cons,
Va y'avoir d'la chtôss dans l'caillon !!»
Bon, comme je dors pas encore, je rajoute quelques conneries, histoire d'occuper les autres nocturnes
Je précise qd même que c'est pas moi qui les ai pondues. Allez, lâchez-vous, c'est dimanche, moquez-vous des Belges "une fois", voici pour vous...
BELGICISMES :
A POUF: Au hasard. Comme ça, nous, devant un dilemme, on tape à pouf. Là ou d'autres, les malins, se tapent la pouf.
A S'NAISE: En toute décontraction. L'expression dénote dans le chef de celui qui l'utilise, une pointe d'admiration pour l'imperméabilité au stress de celui dont il parle.
AUTO-SCOOTER: Tellement ancré dans les belgicismes qu'on se demande quel est le mot labellisé. Autotamponneuse? On s'en tamponne !
BOMME: poutre de gymnastique dont le nom provient très probablement du bruit que fait l'élève quand il le percute de plein fouet.
BéKES: Exclamation de dégout. Plus un truc donne envie de rendre (remettre, vomir, gerber ) plus l'accent grave est marqué ( bèèèèèkes). C'est donc qu'il y a quelque chose de vraiment dégeu en vue.
A-FOND : "Cul sec" plutôt avec une chope et entre étudiants. AFONNER : Vider cul-sec (normalement en "calant" sa glotte pour s'enfiler tout d'une traite en une seule "gorgée")
(S')ABAISSER: Se pencher " hé chou, fais un peu attention, quand tu t'abaisses , on voit ton début."
ALLEZ !: Mot multi-fonctionnel "allez hein, te laisse pas aller" ou alors "mais allez, qui a fait ça ?" ou enfin: "allez, pourquoi tu dis ça menant?"
BACK : terme d'origine anglo-saxonne, attaché aux crampons dans certains cercles footballistiques foncièrement belgicains. "alors jef au keep, staf au back droit, jos au libéro, ronnie dernier homme et patchke au back gauche." Généralement, le back droit est court sur pattes, plutôt baraqué, très modérement technicien et tacticien limpide: "dégage , men, dégage ! "
Plus on descend dans les divisions, plus il est barbu, plus sa vareuse est étriquée, plus son haleine sait pourquoi les hommes savent pourquoi et plus ses adversaires ont des protège-tibias costauds.
BAS-COLLANTS: "Chou ce soir , il y a bal. Enlève ton cache-poussière et mets tes bas-collants, que tu me fasses pas sentir gêné comme la dernière fois"
BOILER : Le belge est fils d'une fracture, historique, culturelle, linguistique. Il vit sur une faille tectonique, qu'il a nommé la frontière linguistique où se frottent les continents germains et latins. De temps à autre, ça chauffe, ça pète à Leuven, à Fourons, Bruxelles, Hal ou Vilvoorde. Mais les plombiers se moquent de la tectonique. De Poperinge à Huy-Waremme, ils ne parlent pas de chauffe-eau mais de boiler. Et même si cet anglicisme barbare est devenu un "boualère" à Flémalle, un "boualééééééér" à Lietch et un "boïleur" à Ixelles, l'important dans ce pays, n'est t'il pas qu'on continue à se comprendre ? !
BERME : terre-plein central. En Belgique, la berme désigne l'espace qui sépare les 2 chaussées d'une autoroute. En France, la berme est un sentier étroit aménagé entre le pied d'un rempart et un fossé ou encore entre une levée et un canal. Ce mot serait issu du haut allemand "brem" lui-même emprunté , croit-on, à l'ancien norrois "barmr" ( bord).
CARROUSEL : le truc qui tourne avec dedans des voitures de pompiers avec dedans des enfants. Le plus célèbre carrousel est fouronnais, avec dedans Jean-Marie Happart , une fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre, une fois bourgmestre, une fois pas bourgmestre.
CERVELAS : agglomérat de viandes incertaines compressées façon zeppelin indissociable de "dikke" et de "tralala". Le cervelas doit être avalé sans intelligence.
CLIGNOTEUR: lumière qui lume puis qui lume plus. Les français parlent de "clignotant".
CLINCHE: sert a ouvrir une porte.
DOUF : Avec leur bla-bla savant, les métérologues font des chichis inutiles. En Belgique et pour les belges, il fait soit "caillant" soit "bon" soit "beau". C'est on ne peut plus simple. Et si le mercure dépasse les bornes(saisonnières ) , alors chez nous , il fait "DOUF" = chaud , lourd. "Chérie, il fait douf ici, ouvre-moi un peu la fenêtre et pendant que tu es debout, prends-moi encore une duvel dans le frigo".
DOUFFE: cuite. "Mon vieux , je me suis pris une de ces douffes, pourtant, j'avais pas bu grand'chose, juste une petite douzaine de duvel"
ESSUIE DE VAISSELLE : linge de maison servant à sécher couverts, verres et casseroles après qu'on les a lavés et bien rincés. L'utiliser aussi comme essuie-mains, c'est dégueulasse.
FREQUENTER : Avant les meufs, au temps de Mlle Beulemans, on ne flirtait pas, on ne draguait pas, on sortait pas avec, on ne se les tapait pas. La descendance de Bossemans et Coppenole fréquentait tout comme nos parents à l'expo 58. Mais fréquentait qui ? demanderait les parisiens en bas de ça.
Ouille que nous n'aimons pas ces garçons ! Qu'ils sachent que dans son emploi absolu, "fréquenter" signifie les rapports disons?..amoureux avant les fiançailles. Comme chacun sait, après, on ne fréquente plus, on "courtise".
FRISKO : C'est bien simple, on ne connaît pas le mot en français. Un frisko, c'est un frisko. On remercie Artic qui l'a inventé ainsi que les noisella ( frisko avec noisettes) et le cornetto ( à la fraise).
FROTTER : récurer, mais aussi danser un slow ou gueuler sur quelqu'un qui a fait des bêtises. "Je lui ai frotté les oreilles". Aussi, l'un des mots préférés de notre Rodrigo national quand cela se joue au sprint: " Ohlala, ça frotte dans tout le peloton et Boonen qui est enfermé ! " Bien insisté sur les "R", pour le dire comme à la télé.
FROTTEUR : petite brosse pour tableau noir. N'efface pas parfaitement la craie ( l'éponge est là pour cela). Provoque un bruit formidable quand lancé du dernier banc, il percute le tableau sur sa face non feutrée. Les anciennes versions en bois sont beaucoup plus maniables et font encore plus de bruit.
FROUCHELER : roucouler, flirtouiller, se faire des papouilles.
GRIFFE : "- Maman, j'ai mal ma joue, - c'est malin ça, t'as une grande griffe" Des voyous peuvent aussi faire des griffes à votre voiture !
Attention !
LOGOPEDE : Orthophoniste. Curieusement, le français admet " logopédie" mais snobe les "logopédes" dont l'étymologie n'est pourtant pas moins imparable.
NON PEUT-ETRE : oui surement. Et pour dire non ,il faut dire oui, peut-être.Seuls les belges s'y retrouvent.
OUILLE-OUILLE : Si ça fait mal, c'est ouille. Dit deux fois, ça n'exprime plus la douleur mais l'étonnement, la lassitude ou l'impossibilité.
"Ouille-ouille, qu'est ce que tu me demandes là ? Dans certains cas, c'est plus menaçant: " Ouille-ouille, qu'est ce que tu vas prendre ! " Souvent utilisé pour exprimer de la surprise par rapport au récit d'un interlocuteur : "Ouille-ouille, toi ! "
JOURNEE (bonne): Tout est question d'intonation." Au revoir, Monsieur, Au revoir Madame et une bonne journéééée". A dire avec un cul de poule et un air de faux-cul MANIQUE : Le Mari:" Ouille, je m'ai brulé à la casserole de carbonnades".
Sa femme:" M'enfin chou, je t'avais dit de prendre les maniques".
MANCHE (à balle): Cire-pompes, lèche-cul, frotte-manche, fayot, souvent premier de classe quand même, le salopard !
PAF (être). Ou rester PAF. "A quia, bouché bée, les bras ballants, scié.Ne pas confondre avec le colonel Paf. Redoutable défi mêlant gymnastique et performance alcoolisée.
PANADE : voir "Pape" Par ailleurs être dans la panade, c'est être dans le gaz ou dans la mélasse
PAPE: Prononcez "Pap" Les bébés belges adooooorent. Les pépés aussi.
Vachement plus parlant que bouillie. La pape s'écoule des commissures puis s'échoue généralement un peu sur la bavette mais aussi partout autour.
PAR APRES: "Après" avec "par" devant. "D'abord, il a dit oui, par après, il a dit non" Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. N'existe pas en version "Par avant".
PLACE ( avoir une bonne): Avoir un emploi sûr et rémunérateur. Le rêve des parents belges pour leur descendance. Pour beaucoup, cet idéal reste encore quelque part sous le parapluie de l'état, dans le costume 3 pièces d'un fonctionnaire chef (adjoint) de service.
PLACE ( voir la) Voir la différence. La ménagère: "j'ai nettoyé la cuisine". Son mari: "Oui, on voit la place"
PLOTCH: de beurre. Mais une grosse, hein, et bien au sommet de la purée.
FEU OUVERT: L'âtre de la cheminée ! Un feu ouvert, c'est un peu comme une cassette mais avec l'image en vrai.
CLOCHE: Insulte désignant une empoté, gaffeur, nigaud.
CLOCHE: Pour cloque ou ampoule. "Papa, c'est encore loin, parce qu'avec mes cloches, j'ai mal mes pieds".
METTRE ( dans son dos): nos voisins du sud pourraient y voir une connotation sexuelle voire sodomique et bien tout faux ! Chez nous, on le dit quand on s'habille et pas l'inverse.
QUETTER: Là par contre, c'est nous les cochons ! Rien à voir avec une quête, qui quette ne s'abstient donc pas.
EXEMPLATIF: Mais pourquoi diable, les belges s'escriment-t-ils à user de vocables inusités dans l'hexagone? Mais parce que chez ces snotneus, ces biesses, ils n'y a ni drèves, ni soquets, ni couques, ni lichettes, ni bernes centrales ! Et on ne dit pas ça en guise d'exemple ou de manière exemplaire mais à titre exemplatif.
RAWETTE: petite quantité, souvent excédentaire. Un définition plus complète serait superfétatoire. Je vous la mets quand même?
RENON: Chez nous, on ne résilie pas un bail, on donne son renon. Souvent parce qu'on a enfin une brique dans le ventre.
QUEUE (faire la): Sujet d'empoigne entre français et Belges. Les premiers font la file, les autres la queue. Mais les uns et les autres se retrouvent quand il s'agit d'enguirlander le resquilleur : "A la queue comme tout le monde ! ".
SAISI : étonné et/ou crétin. " N'insistez pas docteur, c'est un saisi"
SAVONNEE: un bonne est conseillée pour "rattraper" un fauteuil mais il faut "frotter" énergiquement.
SACOCHE: Sac à main mais pas un sac à 1.000 Euros. Si on traite un "Delvaux" de sacoche, ça peut aller jusqu'au procès.
SOQUET: Un belge qui achète deux soquets, on peut dire de lui qu'il a une belle paire de douilles.
Typicités bruxelloises :
BALLEKES: plus au sud , Boulettes ou Vitoulets. Sauce tomate évidemment.
Avec des frites qu'on écrase à la fin dans l'assiette, trop bon !
COCHE: Nettoyer. Chez nous, on ne coche pas seulement une case dans un formulaire mais toute la maison pour qu'elle soit bien blinquante. La ménagère y gagnera son plus grand titre de noblesse, celui d' "echte cochevrâ" ( amour de petite femme d'intérieur).
KAKE: qui kake défèque et produit de la kake
LABBEKAK: Pleutre, trouillard, poltron, peureux. Vu la définition de "Kake"en plus vulgaire, "Labbe" pouvant être interpreté comme "léche". Okay ?
KIEKEBICHE: chair de poule. On a les "kiekebiche".
KUS MEN KLUUT : ça ne se traduit pas, bienséance oblige, mais ça se comprend dans toutes les langues de Belgique. Injure courante entre hommes.
C'est en effet réservé aux hommes et à leurs attributs.
KROLLE (Kop) On était parfois dur pour ceux qui les arboraient dans la cour de l'école. Mais pour eux, quelle économie de coiffage le matin !
NEK (dikke) Vantard, un gros cou, quoi !
PLEKKE: "ça plekke" comme les doigts et les joues d'un enfant s'enfonçant la frimousse dans la barbapapa, dégustant une "smoutebolle" ou un "bolus".
Ça plekke enfin comme un grand benêt suant lors d'un slow trop serré par temps chaud.
STOEMMELINGS (en): Bruxellois assez répandu au sud. En douce, en catimini, discrètement. Tout peut être fait en stoemmelings, filer d'une soirée barbante, siester pendant les heures, prendre dans la caisse?
STINKE (ça) Qui stinke Pue
VOLLE GAZ : signifie vite ou VOLLE PETROL signifie vite aussi : " tu ranges ta chambre et volle petrol !
excellent pascale!!!!
Tu sais que nous sommes fortement frontalier avec la belge, et d'autant plus que je joue au foot en belgique!!!
Quelques autre expressions franco-belge (plutôt belge que franco d'ailleurs!!)
Passe moi la racagnac !
passe moi la clé à cliquet
c'est une bête carte jaune qu'il a pris pour rouspétance envers le referée juste avant les citrons!
il a pris un carton jaune pour avoir parler impoliement à l'arbitre juste avant la mi-temps!
on va faire un trou ici pour installer un ster-pute ! (je ne suis pas sûr de l'orthographe)
on va faire un trou ici pour installer l'évacuation d'eau ! (petite grille ronde à trous que l'on trouve dans le sol)
ici, on mougne et après on cougne ! du verbe mougner et cougner
ici, on mange et après on b.... ! du verbe manger et b....
je dois en avoir d'autre, mais à force, ça passe dans le langage courant et on ne s'en rend plus compte, c'est marrant, quand je repasse la frontière on me fais des fois la remarque!!!
Tiens, je profite de la remontée de ce post interressant pour vous poser une tite question: qui est pret à accepter que l'Europe adopte une langue unique obligatoire pour tous qui ne soit pas la sienne (ce qui n'empecherait pas de pratiquer son patois en parallele)?
Moi je dis oui tout de suite, etant convaincu qu'une Europe des "gens" ne pourra se faire qu'avec un minimum culturel commun, qui commence par la langue. Et je suis pret à apprendre n'importe laquelle, meme si je suis persuadé que l'Anglais est le choix le plus pragmatique!
Alors, vos avis?
afin de pas favoriser tel ou tel pays je propose une langue unique inconnu de tout le tamatchek
Bon je me lance chez moi c'est : chouffe la gazelle, arwah mon frère!!!
Si vous n'avez pas compris je suis d'origine algérienne!!!!!
Denver27 a dit :
Bon je me lance chez moi c'est : chouffe la gazelle, arwah mon frère!!!
Si vous n'avez pas compris je suis d'origine algérienne!!!!!![]()
Afin d'etre le plus pragmatique possible, je pense qu'il faudrait prendre une langue deja importante en Europe... mais bon, l'idée d'une nouvelle langue pourrait faire passer l'idée plus facilement, alors pourquoi pas (l'Esperanto)?
plus sérieux !!!
je ne suis pas pour !!!
chacun doit garder son identité et son histoire car la langue que nous parlons est le reflet de notre histoire!!
par exemple : les ricains pas de langue (englais) pas d'histoire ! aucun repère donc il fond la guerre à tout va pour vouloir s'imposer !
pikasso a dit :
Afin d'etre le plus pragmatique possible, je pense qu'il faudrait prendre une langue deja importante en Europe... mais bon, l'idée d'une nouvelle langue pourrait faire passer l'idée plus facilement, alors pourquoi pas (l'Esperanto)?
istakafen a dit :
Denver27 a dit :
Bon je me lance chez moi c'est : chouffe la gazelle, arwah mon frère!!!
Si vous n'avez pas compris je suis d'origine algérienne!!!!!![]()
hmar
Gaby à écrit:«je pense que nous français ,nous nous considerons trop comme le nombril du monde»
J'irai plus loin, tous les peuples sont nombrilistes er personne n'est pret à ceder un minimum de ses prerogatives pour le bien commun! C'est bien ce que je veux denoncer...
Quant à adopter l'Anglais, ce ne serait pas pour faire plaisir au British, juste pour faire au plus pratique!
Vous avez vu le petit reportage de ces derniers jours qui explique que tous nos deputés Europeens demenagent de Bruxelles à Strasbourg pour 4 jours, juste pour que Strasbourg garde son rang Europeen (avec transfert des dossiers, malles, personnels etc...?
C'est navrant, écoeurant... je suis pour que tout reste à Bruxelles, et tant pis pour notre petit ego... on negociera autre chose si besoin...
Mais là, c'est L'Europe que je deteste...
Denver27 a dit :
istakafen a dit :
Denver27 a dit :
Bon je me lance chez moi c'est : chouffe la gazelle, arwah mon frère!!!
Si vous n'avez pas compris je suis d'origine algérienne!!!!!![]()
hmar
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