
Essai Kawasaki Z1100, les points à retenir
Voilà quelques années que la Z1000 avait tiré sa révérence. La grosse Z revient pour combler un manque dans la catalogue de la marque japonaise avec plus de cylindrée et une électronique augmentée. Les points à retenir de l'essai de la Kawasaki Z1100.
La lettre Z est à elle seule un monument chez Kawasaki mais depuis quelques années, 2001 pour être précis, elle n'était plus au catalogue de la marque japonaise alors qu'on avait vu revenir des modèles avec un moteur 1100 en lieu et place du 1000. Il aura fallu attendre la fin de l'année 2025 pour voir le retour de la grosse Z avec le moteur 1099 m3. Voici quelques points à retenir de cet essai de la Kawasaki Z1100 modèle 2026.
Electronique mise à jour
En cette année 2025 de plus en plus de motos ont des commandes électroniques des gaz et des centrales inertielles. Ce qui était réservé à des machines onéreuses ne l'est plus alors il n'est pas étonnant de voir arriver tout ça sur la Z1100 avec une électronique complète. Parmi les fonctions qu'elle autorise, on a le régulateur de vitesse, le shifter up/down ou encore les 4 modes de conduite dont 1 qu'on peut paramétrer comme on le souhaite.

Amortisseur Ohlins pour la SE
La Z1100 SE de notre essai est équipée d'un amortisseur Ohlins réglable facilement avec cette molette pour la précharge ce qui est appréciable si vous roulez souvent seul et à deux. A la conduite, cette machine manque de progressivité pour la faire tourner. Au départ, elle ne veut pas et d'un coup, elle passe un angle et elle y va. C'est un coup à prendre si on est habitué à des motos très progressives. Avec cet amortisseur Ohlins, on gagne en ressenti mais l'amortissement est toujours ferme. Sans doute qu'il faudrait passer un peu de temps à trouver le réglage qui convient.

Moteur avec une course augmentée
Pour passer à 1099 cm3, l'alésage est conservé mais la course augmentée de 3 mm. Un changement minime mais qui permet de maintenir les performances tout en satisfaisant les normes. Malgré tout, la puissance baisse de 6 chevaux mais le couple augmente de 2 Nm. Ça change peu de choses. Le plus important est que ce moteur est toujours doux même en 6e à 1500 tr/min et capable de reprendre tranquillement. C'est à partir des 5-6000 tr/min qu'il se montre beaucoup plus vif et réactif. Les ronchons diront que la Z1100 ne fait que 136 chevaux mais on retrouve bien tout l'esprit qui caractérisait la Z1000 et c'est le principal.

Prise USB sur la SE uniquement
Et quelle prise USB ! On dirait un lecteur de carte bancaire, mais non c'est bien une prise USB-A qui tient dans le gros boitier fixé sur le guidon. Certes ça dépanne, mais ça fait un peu bricolé quand même comme c'est le cas sur la Versys 1100 qui partage ce montage. Ça permet de brancher et recharger un équipement, GPS ou smartphone par exemple, c'est ce qu'on lui demande en fin de compte.

Tableau de bord de la Z900
C'est moderne, c'est frais et surtout bienvenu sur une moto en 2025. La particularité est l'horizon artificiel au centre comme dans un avion. Pour le reste, c'est lisible et complet, il ne manque que la température ambiante et on peut même avoir la navigation au tableau de bord en passant par l'application sur son smartphone mais pas avec la cartographie, ce n'est que virage par virage. Dommage.

Pour en savoir davantage, retrouvez notre essai de la Kawasaki Z1100 dans notre rubrique Essais.
. Fondateur de emoto.com et journaliste essayeur, passionné par la moto, l'auto et tout ce qui a un moteur en règle générale. J'ai commencé sur Internet en 1996 avant la presse écrite à partir de 2010, la télévision dès 2012 puis la radio en 2020.