
Essai Kawasaki Versys 1100 S Grand Tourer, points à retenir
Années après années, la Versys 1100 taille sa route et une part non négligeable de son marché. Critiquée pour son dessin, elle avance pourtant pas mal d'arguments pour les voyageurs. Quelques points à retenir de notre essai 1000 km Kawasaki Versys 1100 S.
La Versys 1100 ne change pas radicalement par rapport à la Versys 1000 qu'elle est venue remplacer. On va pas se priver d'un peu plus de performances avec le moteur porté à 1099 cm3 pour sillonner les routes du territoire. On a profité de l'été dernier pour faire un long essai de cette machine, un essai sur 1000 kilomètres répartis en ville, sur autoroute et sur route ce qui nous a notamment permis de calculer des consommations représentatives pour chaque environnement. Mais c'est aussi l'occasion de tester longuement cette machine et tout ce qu'elle propose. On ne va pas refaire cet essai 1000 km Kawasaki Versys 1100 S dans sa version Grand Tourer ici, mais juste mettre en exergue quelques points remarquables. Le reste est détaillé dans l'essai complet.
Grandes valises, top case mais pas de vide-poche
Il est agréable lorsqu'on voyage loin de ne pas avoir de sac à dos pour le confort, la fatigue ou simplement la sécurité. Cette Versys 1100 dans sa version Grand Tourer est particulièrement bien dotée avec deux grandes valises qui peuvent accueillir un casque intégral chacune et quelques affaires supplémentaires, ainsi qu'un grand top case. Ce qu'on regrette lorsqu'on est au guidon, c'est de ne pas avoir de vide-poche pour mettre son badge de parking ou ticket de péage, laisser son smartphone pour pouvoir faire une photo brièvement sans fouiller dans ses poches etc.

Pare-brise décevant à l'usage
Il est assez haut pour protéger le casque du pilote, c'est vrai mais il a deux défauts majeurs en dehors d'une amplitude de réglage un peu faible. Le premier est son réglage qui se fait avec deux molettes, une de chaque côté. Il faut ses deux mains ce qui est rédhibitoire pour le faire en roulant d'autant qu'il n'y a pas de cran donc c'est au millimètre près. Le second c'est que la grosse ouverture en son centre joue sûrement sur la réduction des turbulences mais elle laisse passer des gros insectes qui viennent s'écraser sur la visière de temps à autre.

Prise USB et support pour un GPS rajoutés
La prise USB est de série mais son montage comme son câble d'alimentation sont grossiers. Ce n'est pas très esthétique mais c'est fonctionnel, c'est vrai, même si le capot aurait surement été mieux en s'ouvrant vers le haut et non vers le bas les jours de pluie. Le support au centre du guidon est une pièce visser sur les pontets. On pourra y fixer ce qu'on veut, un support GPS, smartphone ou autre, mais cela fait vraiment rajouté au dernier moment. C'est dommage pour une machine de ce niveau.

Réglages simples et manuels des suspensions
La S n'a pas les suspensions à réglages électroniques, mais celles-ci se règlent tout de même aisément avec un tournevis ou à la main. C'est le cas de la précharge à l'arrière qui est accessible avec une grosse molette sans avoir besoin d'un outil. C'est appréciable lorsque vous voyagez très chargé et qu'un fois à l'étape, vous déposez tout pour aller vous promener. Evidemment, c'est moins pratique que des réglages électroniques mais c'est bien moins cher et élimine aussi tous risques de pannes éventuelles.

Shifter montée / descente de série
Même si c'est la tendance de proposer une sélection automatique, Kawasaki est resté fidèle à la boîte méca en lui greffant un shifter à la montée et à la descente de série. C'est pratique à l'usage mais toutefois brutal sur les premiers rapports notamment, ceux qu'on va le plus utiliser en ville alors on favorise finalement souvent l'embrayage ne serait-ce que pour le confort de conduite.

Pour en savoir davantage, beaucoup plus même, retrouvez notre essai 1000 km Kawasaki Versys 1100 S dans la rubrique Essais.
. Fondateur de emoto.com et journaliste essayeur, passionné par la moto, l'auto et tout ce qui a un moteur en règle générale. J'ai commencé sur Internet en 1996 avant la presse écrite à partir de 2010, la télévision dès 2012 puis la radio en 2020.