je sais pas si çà à déjà été posté....

Par jedeon
jedeon

Trouvé sur le site de la grappe.

Dans le cadre du « Mondial du 2 roues », le vendredi 7 octobre, le Président Jean-Pierre Mougin a invité l'ensemble des importateurs ainsi que les groupements des distributeurs et des réparateurs de motocycles et de quads pour débattre de l'avenir des randonnées vertes.
Une ébauche de plan d'actions a été évoquée :

- Exercer une veille juridique accrue,
- Amplifier le lobbying institutionnel,
- Amplifier la communication externe,
- Organiser un réseau d'acteurs pour renforcer la communication interne et la sensibilisation de tous les pratiquants individuels ou encadrés,
- Créer des outils de sensibilisation comme une carte « Je roule nature » délivrée après signature d'une charte et assortie d'une protection juridique,
- Proposer des actions : journées de sensibilisation, stages de formation, …
- Agir pour réduire les émissions sonores de 2 à 3 dB/an.

Plaidoyer pour la défense des pratiques moto vertes et quad

¨ Les émissions sonores : la FFM et les principaux importateurs français de moto ont convenu d'une démarche visant, dans un premier temps, à respecter les normes en vigueur puis à réduire progressivement le niveau sonore des machines. De plus, la FFM agit auprès des instances sportives européennes et mondiales pour que les règles sportives soient modifiées en conséquence.

¨ La moto, ça compte : les pratiques motorisées représente une réelle activité économique et sociale avec 2 000 000 usagers, 10 % d'entre eux utilisent une moto verte ou un quad, 8 000 entreprises, 25 000 emplois, plus de 30 000 licenciés FFM dans les disciplines « tout terrain », 2 000 officiels, 1 200 clubs affiliés à la fédération, …

¨ Les professionnels du tourisme sur le Morvan réalisent plus de 25 % de leur chiffre d'affaires en intersaison grâce aux pratiquants motorisés, des retombées économiques importantes en milieu rural.

¨ La « surfréquentation » des chemins : sur la base d'une estimation de 2 millions de kilomètres de voies ouvertes (hypothèse minimaliste) et de 60 000 motos et quads roulant régulièrement sur ces voies, la proportion n'est que de 1 véhicule pour 30 km. En supposant que 80 % des véhicules fréquentent que 20 % des voies ouvertes, cela ne représente qu'1 véhicule pour 8 km. Il convient donc de relativiser « l'envahissement » de nos campagnes, décrié par certains opposants.

¨ L'impact sur l'environnement : Toute activité humaine a un impact sur l'environnement. Celui-ci est quasi nul sur la flore, en tout cas non prouvé scientifiquement, dans la mesure où les pratiquants motorisés n'utilisent que des voies ouvertes où la flore y est très peu présente. Quant à la faune, la présence de grands animaux (biche, chevreuil, …) visibles des voies à grande circulation ou des lignes de chemin de fer prouve que la faune s'acclimate assez bien aux nuisances sonores qui doivent être appréciées par leur intensité et leur durée. Ainsi, il est reconnu par les experts qu'un animal est perturbé plus longuement par un groupe de marcheurs que par des cyclistes du fait de leur vitesse de déplacement. L'impact des émissions sonores reste donc à prouver, si ce n'est auprès d'une frange de la population particulièrement intolérante.
Par ailleurs, il faut rappeler que le monde de l'enduro, notamment les associations, participe à l'entretien des chemins et débroussaille régulièrement des voies laissées à l'abandon.

¨ L'attitude des randonneurs motorisés : La Fédération mène depuis plus de 2 ans des campagnes de sensibilisation sous le slogan « Je roule nature », informe ses pratiquants et a intégré la dimension de « développement durable » dans le cadre de ses formations. De plus, un message spécifique à l'environnement est présent sur les licences FFM ainsi que sur les formulaires de demande.

¨ Interdire la circulation : c'est interdire les activités organisées par des associations ou des professionnels formés, c'est favoriser les pratiques « sauvages » et c'est aussi favoriser les incivismes créant une forme de délinquance qu'autant plus que parallèlement les circuits et les terrains homologués sont de plus en plus contraints, sous la pression de leur voisinage, de limiter leur période d'ouverture qui ne s'expriment plus qu'en petites dizaines de jours par an.

vers l'au delà, et l'infini.....

Commentaires

Les 5 commentaires de cette publication.


Par Jeepee
Jeepee

¨ Interdire la circulation : c'est interdire les activités organisées par des associations ou des professionnels formés, c'est favoriser les pratiques « sauvages » et c'est aussi favoriser les incivismes créant une forme de délinquance

Je ne suis pas certain que le fait d'emmener des groupes de 20/25 motos sous pretexte d'activité organisé par des associations (a but lucratif) soit tres bien percu par les otoctones surtout si c'est répétitif.
Dans beaucoup de régions comme le Morvan tant que les chemins étaient utilisés par des "pratiquants sauvages" il n'y avait pas de problèmes, c'est depuis que les organisateurs de randos sont apparus que le climat s'est déterioré.

Avec CODEVER pour une pratique libre et responsable de la moto verte.
Toute peine mérite Salers

Par istakafen
istakafen

ça me fit penser au gorge du tarn ça
tant que descouillons decender en kayak tranquille no probleme mais depuis que certain font du fric avec barbelés interdiction d'accoster ....


Par jedeon
jedeon

j'ai encadré des gens en moto verte il y a de çà 10 ans.
On a arrété car le phénomène groupe de 10 çà posait problème et certains chemins ont commencé à être interdits... 🙁

vers l'au delà, et l'infini.....

Par Creuc
Creuc

Jeepee :
¨ Interdire la circulation : c'est interdire les activités organisées par des associations ou des professionnels formés, c'est favoriser les pratiques « sauvages » et c'est aussi favoriser les incivismes créant une forme de délinquance

Je ne suis pas certain que le fait d'emmener des groupes de 20/25 motos sous pretexte d'activité organisé par des associations (a but lucratif) soit tres bien percu par les otoctones surtout si c'est répétitif.
Dans beaucoup de régions comme le Morvan tant que les chemins étaient utilisés par des "pratiquants sauvages" il n'y avait pas de problèmes, c'est depuis que les organisateurs de randos sont apparus que le climat s'est déterioré.


Même chose en Espagne dans les Bardenas... Qui dit organisation dit volume (pour rentabiliser) et donc nuisance. D'autand plus que des gens qui payent pour rouler vont vouloir rouler et donc accepterons mal de faire demi tour s'il y a gêne (battue, transumance...). Point positif c'est qu'il ne se perdront pas là où il ne faut pas. Autre point positif, c'est que ça fait quand même de l'apport d'argent au niveau local (et création d'emploi en zone rurale).
Conclusion : c'est pas simple 🙄


Dernier commentaire

Par yoyo-sprint
yoyo-sprint

Je ne sais plus qui a dit, dans le dernier MV : "Sud rando, c'est pire que le grippe aviaire pour la Lozère..."

Je ne connais ni cette région, ni cet organisateur de rando, mais la remarque a le mérite d'être claire......

YO

Concessionnaire BMW Motorrad Reims 51

Commenter « je sais pas si çà à déjà été posté....»

rester connecté

m'inscrire perdu ?