Ca craint pour notre avenir

greg_dr350
25 mars 2006 à 10:39

ci dessous un mail de Charles Péot
Porte-parole du Codever
Délégué pour la région Centre

c'est un peu long mais à lire absolument

«Bonjour, ci-dessous une lettre adressée à tous les pratiquants, à tous
ceux qui souhaitent continuer à accéder à la nature. Ce que je viens de
lire me fait froid dans le dos.

La sanctuaristaion des espaces ruraux, que le Codever dénonce depuis des
années, est cette fois sur les rails, totalement, et avec une puissance
qui fait que les zonages Natura 2000 et autres zones classées par les
écolos (et eux seuls...) impliquent désormais systématiquement
l'exclusion des activités humaines. Et surtout, bien entendu, de tous
les motorisés...

Pas de justification scientifique, pas besoin, les naturalistes savent,
eux, ils détiennent la vérité, ils surfent sur la vague médiatique
escrologiste qui déferle depuis des années.
Devra t'on attendre que nos concitoyens découvrent par eux-mêmes le
parcage généralisé des sports et loisirs de nature (nul ne doute plus
aujourd'hui, à la lecture du compte-rendu ci-dessous, qu'après les
motorisés les autres y passeront !), où devons nous leur ouvrir les yeux ?

A l'instar de Gérard, j'adresse ce message à tous les indécis, les mous,
les autruches, les Yakafokon, les utopistes :
Ne rêvez pas, ne rêvez plus. Nous n'avons plus que quelques mois devant
nous. Les escrolos, avec l'appui du MEDD et des médias, se sentent
pousser des ailes. Des marcheurs de la FFRP déclarent dans des émissions
télévisés, des journaux, des courriers, que les chemins balisés sont
réservés aux marcheurs (véridique). Ils veulent nous parquer sur des
routes goudronnées, nous sortir des forêts, bref, vider nos loisirs de
leur substance même. La rando motorisée est diabolisée, l'enduro est en
sursis, le 4x4 et le quad sont stigmatisés, les activités humaines sont
systématiquement présentées comme des cancers...Si nous ne montrons pas
vraiment les dents, si nous ne prenons pas notre destin en mains, nous
sommes MORTS, dès 2007.

ALORS !
Allez-vous continuer à laisser une poignée d'entre nous vous défendre ?
Allez vous continuer à avoir peur du regard de vos voisins ou des médias ?
Allez vous continuer à culpabiliser ou à reporter la faute sur "les
autres qui font les cons" ?
Croyez vous que courber l'échine suffira à vous sauver ?
Allez vous enfin donner les moyens au mouvement d'avoir le poids
suffisant pour se défendre ?

Si vous n'y croyez déjà plus, alors ne venez pas pleurnicher ou
critiquer pour nous saper le moral. Si vous commencez à y croire, après
avoir vu 20000 personnes dans les rues le 18 mars, alors rejoignez les
structures, descendez dans la rue, mettez la pression à vos élus. Ce qui
devraient nous occuper le plus dans les mois à venir, ça n'est pas
rouler dans les chemins, c'est défendre notre avenir !!


Lettre de Gérard
**********************************************************************

Invités à défendre, en préfecture, le dossier de l’épreuve de
championnat de France d’enduro au Puy-en-Velay par son Président Louis
Letruc et Pierre Bongiraud de la commission de la ligue d’enduro, nous
nous sommes trouvés face à face avec 5 personnes prônant les thèses
naturalistes de dérangement, pollution et dégradation.

En voici un compte rendu.

Après avoir présenté l’objet de la réunion, « trouver une méthode de
travail » La DDAF rappelle les lois en vigueur, les clauses
environnementales du dossier de l’épreuve d’enduro du MC le Puy ont été
le sujet essentiel.

Les délais ne paraissent pas suffisants pour les services de la
préfecture pour traiter convenablement le dossier, il est nécessaire,
selon la Préfecture, d’agir le plus en amont possible, de définir les
contraintes et prendre les avis de chacun en vue de les présenter à r le
Préfet.

Concernant la protection environnementale, le manque de document et le
manque de données précises sur la présence des espèces ne permettent pas
de prise en compte dans le schéma de l’épreuve. En l’absence, et compte
tenu des délais fixés par le calendrier des épreuves, des faibles
possibilités de modification de tracé, l’épreuve doit faire l’objet
d’une dérogation.

Réfutant la dérogation, les associations naturalistes ont expressément
demandé l’exclusion de toutes compétitions pendant la durée de
nidification courant de Mars à Octobre.

Le GAPPALVVR a alors demandé à ce que soit caractérisé la nuisance et
l’impact sur les oiseaux présents sur le site, argumentant sur le fait
que les naturalistes prône une volonté de conciliation « dixit ».

Ceux-ci se sont alors retranché derrière le texte de la directive Natura
qui précise qu’il est au porteur de projet d’apporter la preuve
d’absence d’impact sur l’environnement, que le principe de précaution
permet de rejeter la pratique de l’enduro hors du zonage Natura 2000,
que toute épreuve, à l’image du Touquet, doit se pratiquer hors des
espaces naturels remarquables.

Nous avons réagit vivement en expliquant que ce type d’épreuve
(l’enduro), n’avait lieu d’exister que sur ces espaces, que 35 années de
pratiques n’avait pas amener de nuisances significatives, que les
espèces, notamment celles en question, avaient proliférées durant ces 20
dernières années sans avoir besoin des associations naturalistes pour
les défendre.

Ceux-ci nous ont alors répondu : « et tous ceux que vous avez fait
disparaître, on ne peut plus les compter ! »

Comble de mauvaise fois !

Sachant que la plupart des oisea ux ne réutilisent pas les nids
existants, nous avons demandé à ce que soit précisé l’année de
l’inventaire, soit 2000, démontrant ainsi la probabilité d’avoir des
localisations erronées rendant caduque et inopérant d’éventuel
changement d’itinéraire.

Deuxième coup de massue : le responsable de la LPO nous alors répondu
que quoiqu’il en soit, les oiseaux étaient présents sur le site, peu
importe où puisque l’enduro doit se faire hors zonage naturel !

La préfecture précisait alors que le site en question ne faisait pas
encore l’objet d’un arrêté ministériel, qu’il convenait de prévoir
l’avenir en matière d’autorisation pour que ce genre de dossier puisse
avancer sur de bonnes bases, sachant que la Préfecture n’a pas à prendre
partie dans cette affaire.

La LPO, intervenait alors pour dire qu’il était inconcevable de
pratiquer la randonnée motorisée sur le zonage Natura 2000, «&nbs
p;c’est un temple » a-t-il conclut.

Le représentant de la DDAF reprenait la parole en soulignant
l’importance d’écrire un protocole qui fixerait les modalités que doit
respecter un dossier d’épreuve d’enduro.

L’entrevue s’est conclut sur un nouveau rendez-vous, celui du protocole !

Commentaires

En imposant le principe du dérangement sans avoir à se justifier d’une
quelconque façon, en essuyant le refus de leur aide pour caractériser la
nuisance et l’impact sur la faune et la flore les associations
naturalistes nous condamnent sans autre forme de procès, sans nous
donner la possibilité de nous défendre ou de permettre à la nature de
profiter d’un changement ou d’une évolution de nos pratiques.

Comment croire qu’un protocole puissent charger quelque chose ?

La seule issue qu’ils envisagent est de nous repousser hors des espaces
qu’ils souhaitent s’approprier.

Ils gagnent du terrain comme un cancer progresse dans un corps, ils
savent très bien que notre impact est très limité, que nos nuisances
sont marginales comme l’effet de notre pollution.L’idée qui s’impose à
leur esprit, c’est de vivre avec les gens qui leur ressemblent, un
moteur dans la nature c’est leur cancer à eux.

L’intolérance est un fruit qui mûrit très vite pour rapidement pourrir
toute forme de concertation, en sommes nous là ? Peut-être pas !

Gageons qu’ils nous demandent le bras pour nous prendre la main à défaut
de nous prendre pour des imbéciles.

Un affrontement paraît bien difficile à éviter, ces naturalistes avec
qui on pensait avoir quels atomes crochus par le simple fait que nous
apprécions cette nature, quelle nous inspire le respect, ces gens là v
eulent nous voir définitivement disparaître. Ils ont soigneusement
préparé le terrain, patiemment ils ont transformé le message
« respectons la nature » en un message subliminal discriminatoire* qui
défini leur notion de bien et de mal.

Face à ça, nous avons nos partis politiques qui ne savent s’ils doivent
nous défendre. Pour les uns c’est pourquoi prendre le risque de fâcher
les verts, pour les autres, c’est quel intérêt de prendre position au
risque de fâcher le gouvernement.

Notre cause est considérée comme un bâton merdeux, ils ne prendront pas
le risque de nous aider tant que nous ne serons pas un danger pour leur
fonction.

Pouvons nous devenir dangereux ? Pour l’instant, non.

Notre mobilisation se situe au-delà de 15000 personnes, nous avons
doublé le chiffre des premières manifestations. Pour cela CCCO, la FFMC,
le CODEVER et d’autres ont fourni, depuis des mois, une énorme énergie
pour fédérer, mobiliser et organiser.

La carte géographie des manifestations montre la couverture du
mouvement, c’est le point positif. A cette occasion, les multiples
relations qui se sont crées vont permettre de développer et de
solidifier notre action.

Le combat est engagé, le mouvement est national, il fédère au delà de la
simple randonnée motorisée agissant comme catalyseur des âmes exaspérées
par l’ingérence naturaliste.

Notre dangerosité naîtra de se conglomérat, nous vivons ensemble et
partageons les mêmes détracteurs, pourquoi pas unir nos moyens et nos
efforts avec les autres loisirs verts et le monde agricole ?

Aujourd’hui notre force repose sur la qualité de ceux qui ont pris à
leur compte le combat dans leur département. C’est avec intelligence et
détermination qu’ils ont engagé une résistance, en cherchant à fédérer
largement, en prenant sur leur temps et leur argent pour vous défendre.
Dans certains départements, quelques semaines plus tôt, personne ne
pouvait croire à la possibilité d’une manifestation, finalement, 26 ont
été organisées ! Bravo à eux.

Cette mobilisation permet à nos élus de nous défendre, à nos arguments
d’être entendus et répétés, à nos sympathisants de nous rejoindre. Cela
étant, notre message doit être clair et fort. Le CODEVER, grâce à ses
communiqués, donne les orientations, les intentions à communiquer. La
divergence amenée par la « pseudo fédération du 4x4 et leur PDIRM
salutaire est un danger à combattre avec sévérité.

Si nous devons remercier tous ceux qui ont participé à cette
mobilisation, nous devons dénoncer tous ceux qui n’était pas là et qui
sont les fossoyeurs de notre mouvement.

Comment oser aller se promener, faire de la randonnée motorisée si on
n’était pas un manifestant anti circulaire Olin le 18 Mars ?

Vous qui étiez dans la rue avec nous, demandez leur où ils étaient le 18
mars, où ils ont manifesté ?

Qu’ils ne viennent pas nous dire qu’ils n’étaient pas informés, qu’ils
n’avaient pas le temps ou autre foutaise !

En précisant dans l’édito du site libcircul, « 2006 sera l'année de la
révélation, celle qui détermine et montre quels sont nos amis, nos
faux-frères, nos détracteurs, nos fossoyeurs », je souhaitais faire
comprendre que chaque pratiquant est coupable de ne pas participer. Pour
tous ceux qui se sont investi dans cette journée du 18 mars, c’est une
traîtrise !

Vous n’imaginez pas le travail des organisateurs de l’enduro national du
Puy en Velay (29 et 30 avril) pour obtenir l’autorisation ! Je n’ose pas
imaginer, que certains inscrits à cette c ourse aient été absents aux
manifestations, doit-on les accepter sur les courses ? Pour quelles
bonnes raisons, s’il vous plaît ?

Nous devons choisir, continuer à nous battre ou cesser à le faire faute
de combattant !

N’oublions pas que, par exemple, la FFM c’est 1 200 clubs affiliés, 62
000 licenciés, 100 000 adhérents, certes, certains sont des bitumeux,
mais comment expliquer cette faible participation ?

Nous pourrions faire exactement le même constat pour d’autres
fédérations (UFOLEP, …, beaucoup ont laisser le soin aux autres de
défendre leur cause.

La circulaire Olin n’est qu’un bout du problème, nous le vérifions
aujourd’hui lorsqu’il est nécessaire d’obtenir des autorisations, nous
sommes sous le joug des zonages environnementaux. La nidification des
oiseaux limite la possibilité d’organiser des épreuves d’enduro de
novembre à février, bientôt la flore nous l’interdira de novembre à mars
compte tenu des intempéries ! Licenciés et adhérents, que vous faut-il
de plus pour comprendre l’absolu nécessité de rentrer en résistance.
Comprenez que ceux qui se battent pour vous ne continueront pas sans
vous ! Entre rando et compétition vous n’aurez guère le choix !

A tous ceux qui ont manifesté, bravo, allez en paix!

Gérard Beaud

Président du GAPPALVVR

Webmester de libcircul.free.fr et de loisirsverts.free.fr

Adhérent CODEVER

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