Il n'y aurait pas grande chose à raconter.
C'était la première fois que je roulais dans autant de neige, donc c'était tranquille pour la cadence, mais pas pour les galères.
Suite à un premier tankage dans une congère (un poil trop optimiste le garçon) , je me suis convaincu que c'était mieux de passé où la couche de neige était moins épaisse.
Mais si elle est moins épaisse, c'est dû a quoi ??
Ben, à la flotte qui ruisselait dessous, dans le temps (quand il y a eu le redoux), avant qu'elle ne regèle et ne transforme cette satanée ornière en piste de bobsleigh . Mise en « portefeuille » de mon guidon suite à une série de singeries sur la selle pour essayer de rattraper une situation foutue d'avance et atterrissage (ou plutôt crash) à plat ventre . Enlevage du masque, chrachage de neige, rapide 360 pour vérifier qu'il n'y avait personne et même un fou-rire . Et remise debout de tout ce petit monde.
« Funérailles, c'est quoi cette pauvre bûche que je viens de me mettre » qui se dit le monsieur. Un peu vexé quand même…… Je regrimpe sur mon destrier et après une trentaine de coups de kick elle se décide afin à vouloir repartir (elle a pas dû aimer la galipette et moi j'ai chaud, même avec de la neige plein le cou). Bon, je suis tout seul, le chemin est bien bouché, c'est pas le moment de se faire mal, en plus j'ai oublié mon portable . Demi-tour droite et direction des chemins un poil plus au soleil, donc logiquement avec moins de neige.
Et ben non !!!! C'est congère land , pas grave car les premières passes bien, autant continuer. Jusqu'au moment où en voulant élargir une entrée de virage, BROUUUFFFFF la roue avant qui disparaît et dans la ½ seconde qui suit, salto avant par dessus le guidon et cul dans la neige. Je ne sais même pas si je me suis rendu compte du truc tout de suite . Je me retourne (en restant assis) et je vois mon vieux 400 qui est là, encore une fois tanker sur ces roues et qui me regarde de son unique œil d'un air de dire « Tiens, ça t'apprendras a valoir me faire rouler dans ces conditions ». Des fois je me demande si il n'a pas une âme ??
J'avais élargi jusque dans le fossé. Mais bon, la neige est un formidable bouche trou.
Rekickage et re re rekickage !!!!!!
Bon, mon p'tit Stéphane ça serait ballot de te faire mal car tu a entretien d'embauche dans les 15 jours (du moins j'espère ) et c'est vraiment pas le moment que j'entende encore la secrétaire médicale de mon toubib dire « Encore toi !!! »
Alors c'est retour sur le domicile après 20 bornes seulement, un peu frustré.
Non beaucoup frustré en vérité, car je pense aux « malades mentaux » d'emoto qui vont rouler de nuit et dans les mêmes conditions (respect les gars) . Certes c'est ma deuxième année seulement, mais bon, l'amour propre en prend un coup.
Et sur le retour. Devinez quoi ………. ???!!!!
Je retombe sur une potentielle piste de bobsleigh à ma droite et une belle congère (eh oui encore une) à ma gauche. Pas besoin de réfléchir 3 plombes, gazzzz en grand pour passer à gauche (Le bobsleigh c'est pas mon truc). Re salto par-dessus la moto qui c'est arrêté mette ???? C'est quoi ce délire !!?? Suite à une reprise d'esprit un peu laborieuse et à un relevage de moto pathétique (et du désormais traditionnel secouage du bonhomme pour éviter les kilos superflus de neige), je me mets en quête du pourquoi/comment
Un enc***r de pu***n de tronc d'arbre de sa mère qui est recouvert de neige. Pourtant je connais bien ce chemin, mais il a du se foutre là suite aux quelques belles petites rafales qui ont précédées l'hiver.
D'un avis général, moi, ma peau, mes os et même le 400, ont n'est rentrés tous tranquille.
Mais ce que je retiens avec le recul c'est PUT'1 CE QUE C'EST BON !!!!!!!!!!!
Voilà voilou, 1er sortie dans la neige et 1er CR.
Les 4 commentaires de cette publication.
| Irfytt : Il n'y aurait pas grande chose à raconter. C'était la première fois que je roulais dans autant de neige, donc c'était tranquille pour la cadence, mais pas pour les galères. Suite à un premier tankage dans une congère (un poil trop optimiste le garçon) , je me suis convaincu que c'était mieux de passé où la couche de neige était moins épaisse. Mais si elle est moins épaisse, c'est dû a quoi ?? Ben, à la flotte qui ruisselait dessous, dans le temps (quand il y a eu le redoux), avant qu'elle ne regèle et ne transforme cette satanée ornière en piste de bobsleigh . Mise en « portefeuille » de mon guidon suite à une série de singeries sur la selle pour essayer de rattraper une situation foutue d'avance et atterrissage (ou plutôt crash) à plat ventre . Enlevage du masque, chrachage de neige, rapide 360 pour vérifier qu'il n'y avait personne et même un fou-rire . Et remise debout de tout ce petit monde. « Funérailles, c'est quoi cette pauvre bûche que je viens de me mettre » qui se dit le monsieur. Un peu vexé quand même…… Je regrimpe sur mon destrier et après une trentaine de coups de kick elle se décide afin à vouloir repartir (elle a pas dû aimer la galipette et moi j'ai chaud, même avec de la neige plein le cou). Bon, je suis tout seul, le chemin est bien bouché, c'est pas le moment de se faire mal, en plus j'ai oublié mon portable . Demi-tour droite et direction des chemins un poil plus au soleil, donc logiquement avec moins de neige. Et ben non !!!! C'est congère land , pas grave car les premières passes bien, autant continuer. Jusqu'au moment où en voulant élargir une entrée de virage, BROUUUFFFFF la roue avant qui disparaît et dans la ½ seconde qui suit, salto avant par dessus le guidon et cul dans la neige. Je ne sais même pas si je me suis rendu compte du truc tout de suite . Je me retourne (en restant assis) et je vois mon vieux 400 qui est là, encore une fois tanker sur ces roues et qui me regarde de son unique œil d'un air de dire « Tiens, ça t'apprendras a valoir me faire rouler dans ces conditions ». Des fois je me demande si il n'a pas une âme ?? J'avais élargi jusque dans le fossé. Mais bon, la neige est un formidable bouche trou. Rekickage et re re rekickage !!!!!! Bon, mon p'tit Stéphane ça serait ballot de te faire mal car tu a entretien d'embauche dans les 15 jours (du moins j'espère ) et c'est vraiment pas le moment que j'entende encore la secrétaire médicale de mon toubib dire « Encore toi !!! » Alors c'est retour sur le domicile après 20 bornes seulement, un peu frustré. Non beaucoup frustré en vérité, car je pense aux « malades mentaux » d'emoto qui vont rouler de nuit et dans les mêmes conditions (respect les gars) . Certes c'est ma deuxième année seulement, mais bon, l'amour propre en prend un coup. Et sur le retour. Devinez quoi ………. ???!!!! Je retombe sur une potentielle piste de bobsleigh à ma droite et une belle congère (eh oui encore une) à ma gauche. Pas besoin de réfléchir 3 plombes, gazzzz en grand pour passer à gauche (Le bobsleigh c'est pas mon truc). Re salto par-dessus la moto qui c'est arrêté mette ???? C'est quoi ce délire !!?? Suite à une reprise d'esprit un peu laborieuse et à un relevage de moto pathétique (et du désormais traditionnel secouage du bonhomme pour éviter les kilos superflus de neige), je me mets en quête du pourquoi/comment Un enc***r de pu***n de tronc d'arbre de sa mère qui est recouvert de neige. Pourtant je connais bien ce chemin, mais il a du se foutre là suite aux quelques belles petites rafales qui ont précédées l'hiver. D'un avis général, moi, ma peau, mes os et même le 400, ont n'est rentrés tous tranquille. Mais ce que je retiens avec le recul c'est PUT'1 CE QUE C'EST BON !!!!!!!!!!! Voilà voilou, 1er sortie dans la neige et 1er CR. |