Rencontre avec la concession S-One et ses clients

Rencontre avec la concession S-One et ses clients

Par Jean-Michel Lainé le .

La concession Harley-Davidson S-One fêtait ses 13 ans et invitait pour cette occasion ses clients aussi passionnés qu'enthousiastes à venir partager une journée sous le soleil de Ballainvilliers dans l'Essonne. C'était l'occasion de faire connaissance

La concession Harley-Davidson de Ballainvilliers, S-One, est née en 2005. Le 15 septembre 2018, elle fêtait 13 années bien remplies pour la concession et le chapter de Ballainvilliers, ainsi que l'arrivée toute récente d'un nouveau directeur entouré d'une équipe aux petits soins pour accueillir les convives de cet anniversaire. C'était l'occasion pour emoto de découvrir les lieux mais aussi de rencontrer l'équipe ainsi que quelques clients venus partager ce moment festif. On a fait connaissance avec Michel, Sandrine, Denis et Gérard qui nous parlent de leurs motos et du plaisir qu'ils ont au guidon, ainsi que de Quentin qui attend avec enthousiasme le futur trail de la marque américaine pendant que les essais s'enchainent au guidon de la toute nouvelle FXDR 2019.

s one fe te ses 13 ans a ballainvillers sous le soleil exactement
S-One fête ses 13 ans à Ballainvillers sous le soleil exactement

Comme ils ont été très bavards, on va faire 2 articles, celui-ci avec Michel free rider, Denis et Gérard Geronimo, et un second avec Sandrine et son Slim, Quentin qui attend le trail avec impatience, et le nouveau patron de la concession Richard pour le mot de la fin.

Michel Free Rider, son rigide et son Street Glide

Je roule sur un rigide, un Springer, à l'ancienne, sans amortisseur, sans montage de silent block sur le moteur, une machine où on sent les vibrations. Ce qu'on appelle une Harley. En vieillissant, on s'adapte. Donc un jour, il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai découvert qu'il y avait évidemment un confort dans les nouveaux modèles. En particulier quand je suis allé aux Etats-Unis et que j'ai loué une machine là-bas. Ils n'avaient pas de vieux rigides, ils n'avaient que des très belles machines type Street Glide qui me plaisaient bien d'ailleurs au look. En revenant j'ai dit si je veux continuer passé mes 60 piges à faire de la bécane, il va quand même falloir que je me mette à ce genre de bécane. C'est des vrais pièges, parce que pour que ça devienne la moto adaptée, il faut que ce soit une moto qui nous fasse plaisir et qu'on fasse à son idée. L'idée de la mienne elle a pris 9 mois de préparation, le double de la machine et la première sortie que j'ai fait elle a été primée. Elle est là. Après ça c'est autre chose, on arrive grâce au bruit, grâce à la technologie, le GPS et tout ça à accepter parce qu'on a plus besoin de mettre ses lunettes, on n'a plus besoin de sortir la carte, de sortir la lampe électrique le soir pour regarder sa route, on n'a pas l'obligation d'avoir sa boite à outils en permanence, etc. L'évolution aujourd'hui c'est ça, je regrette que malheureusement on s'éloigne de plus en plus dans la forme et la conception de la moto Harley, de ses valeurs profondes du départ qui étaient un peu pures et dures, c'est l'évolution c'est ça, du coup monsieur tout le monde peut y avoir accès ce qui est une bonne chose à condition de s'adapter. J'ai gardé mon rigide, pour la première fois je faisais mettre un allumage électronique au lieu de mes rupteurs, j'étais donc très content de pouvoir démarrer avec, ça a bien démarré au kick, j'étais content et j'ai pas fait 20 mètres que la plaque latérale a cassé... Du coup je suis revenu et ils sont en train de voir comment ils peuvent me faire une bidouille pour me dépanner. Puis la concession ici a un très bon état d'esprit, je suis un ami du premier directeur qui est comme mon frangin et de Jean-Louis Fournier (ndlr : propriétaire de la concession ainsi que de BMW / Mini à côté), qui m'a un peu emmené alors que je suis plutôt MC, dans cet esprit de la concession. Toujours invité quand il y avait des sorties chapter, et puis finalement j'ai trouvé des gens dans le chapter qui avaient aussi le même état d'esprit et puis aussi des gens qui se déguisent en bikers (rires) mais on a parmi ces gens là des gens très gentils très agréables, et même s'ils ne sont pas du monde des bikers y viennent petit à petit, puis il a des gens qui roulent, qui sont sympas, qui ont cet état d'esprit, de solidarité, d'ambiance de fête, de laisser-aller sans être pour autant vulgaire et grossier, et ça c'est pas mal.

free rider et son street glide
Free Rider et son Street Glide

Denis et son Electra Standard carbu

C'est pas une nouveauté, j'en suis ravi, c'est indestructible et facile en entretien. Je suis client S-One par intermédiaire, j'aime bien l'ambiance, j'aime bien les gens, je me débrouille je fais un peu la mécanique moi-même en fait, j'achète les pièces et je fais tout moi-même. J'ai 23 ans d'Harley en fait, j'ai eu 7 Harley, j'ai fait partie du chapter à l'époque sur Paris, ATS Paris Bastille, 99, 2000, 2001, j'avais plusieurs motos, ça m'a permis de rencontrer des gens super sympas, de faire des belles balades, de faire des beaux voyages, et puis de temps en temps rouler sans chapter mais avec des gens qui faisaient partie du chapter. L'Ardèche, l'Espagne, l'Italie, la Suisse, c'était vraiment convivial, c'est un bel esprit plus populaire maintenant. Les nouveaux modèles ? chers ! très chers. En plus récent, j'ai essayé un 1690 (ndlr : 103ci) moi c'est encore un 1450 (ndlr : 88ci), ça n'a rien à voir, ça a plus de couple, le cadre est meilleur, meilleure tenue de route et tout, mais bon je reste encore dans l'esprit Harley avec des vibrations, c'est encore ma came. Combien de kilomètres ? J'ai 72000 avec. J'ai plusieurs motos, je sais pas s'il faut le dire (rire), j'ai un Triumph Thruxton je tourne sur le Cafe Racer, j'ai une Honda Goldwing quand je vais en Corse, les 3 rassemblées je suis à 22 / 23000 de plaisir par an, mais de loisir, uniquement de loisir. Que du loisir, mais le plus de plaisir que j'ai c'est la Harley, le patapoum, les vibrations, c'est quand même excellent. J'ai pas envie de la revendre. Elle est bien. C'est un plaisir de rouler dessus, après c'est sûr que t'as pas les performances d'un japi, mais y'a un plaisir, ça devrait être remboursé par la sécu, c'est un antidépresseur. Ca tient sa côte, moins qu'avant parce que y'en a de plus en plus à vendre, y'en a trop d'occas, mais y'a une quinzaine d'années, ça avait une côte hyper forte tu perdais très peu d'argent. Un projet de changer ? Pour l'instant non, mais c'est pas interdit que je ne rachète pas un jour une Electra, je suis dessus, les nouveaux modèles, CVO non parce que ma bourse veut pas j'ai autre chose à faire, mais peut-être un jour prendre un autre moteur mais je resterai Harley de toutes façons, pour le plaisir c'est sûr.

denis et son electra standard 1450
Denis et son Electra Standard 1450

Gérard Geronimo et son Softail Deluxe

J'ai un Softail Deluxe depuis 1 an, 5000 km de balades. Je connais tout le monde mais je ne roule pas avec le chapter, le week-end je fais autre chose (rire). C'est ma deuxième Harley, ça fait 10 ans que je roule en Harley. J'ai commencé par des japonaises, je roule depuis l'âge de 18 ans à moto, là j'en ai 60 ans. Ça me plaisait depuis longtemps, j'ai craqué. Je suis à la retraite, j'ai dit je me fais plaisir. Le Softail Deluxe pour la beauté et puis j'aime bien les trucs très rétros, la Harley pour moi, c'est le rétro, c'est pas les trucs carénés, je ne cherche pas la vitesse non plus, la Harley faut que ce soit cool. Je suis parti aux Etats-Unis 15 jours au mois de juin, en moto, c'est ça l'idéal. On a fait les parcs nationaux, on a fait 3500km en 15 jours, j'avais loué un Heritage, c'est vintage aussi mais le dernier modèle, ça marche bien.

geronimo et son softail deluxe biton de 2017
Geronimo et son Softail Deluxe biton de 2017

Dans l'article suivant, on retrouve Sandrine et Quentin deux clients de S-One et le nouveau patron de la concession Richard Clairefond.

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