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Deux Mâconnais condamnés pour avoir débridé des scooters
Une petite pastille extraite du pot d'échappement et un simple réglage du variateur. Deux gestes qui ont conduit trois gérants de commerce de deux-roues à se présenter devant la barre du tribunal correctionnel de Mâcon, hier mercredi. Deux de ces professionnels étaient présents, le 3e dossier ayant été renvoyé. Deux commerçants qui ont plusieurs points communs dont celui de reconnaître en toute franchise les faits qui leur sont reprochés. Patrick Lagrange, gérant du magasin Bicmaq, s'est même montré particulièrement coopératif, aussi bien pendant l'instruction que lors des débats à la barre. « A chaque fois c'était à la demande des parents, à l'occasion de la révision des 500 kilomètres. On réduit une petite partie du pot pour que l'air ne soit pas contrarié et il y a une intervention mécanique au niveau du variateur. On disait bien aux parents que c'était interdit que les assurances ne prendraient plus en compte les cyclos, mais. C'est dur de résister à la pression. » sous entendant par-là que, commercialement, un refus pouvait conduire sur la perte d'un client. Donnée que même s'il ne juge pas primordial, le commerçant admettra avoir prise en considération.
Commerçant qui expliquera également à la barre, dans une grande franchise, la facilité de l'opération à effectuer : « La limitation de vitesse à 45 km/h est propre à la France. Dans les autres pays, les scoot sont commercialisés sans bridages. Après les modifications ils peuvent atteindre les 60 km/h, pour les motos on peut arriver à 80 km/h. Mais on ne remet pas un engin de mort dans les mains de ces ados. »
Phrase sur laquelle rebondira le président : « le souci monsieur, c'est que sur 11 scooters débridés chez vous, deux ont été accidentés ! Et quand on roule pendant 500 km à 45 km/h maxi vous ne pensez pas qu'on peut manquer de maîtrise quand le scooter atteint les 60 km/h ? » Et lorsque le président lui demande s'il continue ces pratiques, le commerçant de répondre : « non ! Depuis ce mois de décembre où j'ai vu deux voitures de police avec les gyrophares s'arrêter devant mon magasin et saisir des scooters, ça fait mal. J'ai bien compris la leçon, j'ai tout arrêté ces manipulations. » Et le conseil du prévenu de mettre en avant une affichette clairement apposée dans le magasin où il est stipulé que ces opérations ne se font plus dans l'établissement.
Même conclusion pour le deuxième prévenu, Guy Boyat du magasin Flacé cycle « Moi aussi j'ai arrêté de faire ça et je le dis aux clients qui me le demandent. » A ce commerçant, la Justice reproche le débridage de 4 cyclos « dont un a été accidenté ». A ce commerçant aussi le président reprochera le peu de conscience professionnelle en acceptant d'effectuer les opérations de débridage. « Vous savez, je travaille dans le cyclo et le deux-roues depuis l'âge de 14 ans et demi, et j'ai jamais vu quelqu'un respecter la loi sur le débridage. Tous les réparateurs font ça ! » Voila qui fera sursauter le président comme le procureur de la République qui revient sur l'enquête qui a précédé cette audience.
« Les accidents de la route baissent sauf dans un secteur qui est celui des deux-roues. Ils constituent 20 % des accidents ; les scooters, les motos, sont sur-représentés, et la principale cause, c'est la vitesse. le ministère public ne veut pas prendre une personne comme bouc émissaire, mais bien prévenir une profession et mettre fin à ces débridages. »
Tout a commencé à l'été 2005 où les policiers de Mâcon contrôlent en grand nombre des scooters et la conformité de leur moteur et du pot d'échappement. En cas d'infraction, les jeunes pilotes sont entendus puis les parents. Ce n'est qu'en décembre, après donc de longs contrôles, que les policiers et les représentants de la DGCCRF se rendent dans les commerces mâconnais après les indications des mineures et de leurs parents.
Des visites visiblement à chaque fois perturbatrices pour les commerçants. Tenant compte de la personnalité des deux prévenus et de leur bon comportement tout au long de cette affaire, le procureur demandera 2 000 euros d'amende et l'affichage du jugement sur la porte d'entrée des magasins « car nous sommes ici dans la pédagogie et dans l'information. »
Les avocats reviendront dans leurs plaidoiries, sur la somme « excessive qui est demandée. 2 000 euros ça fait beaucoup de révisions là » et sur l'affichage de la décision, « qui est loin de faire de la publicité aux commerçants. »
Les deux réparateurs ont été condamnés à 1 500 euros d'amende et à l'affichage pendant un mois de la décision de justice sur la porte d'entrée de leur magasin.
On voit bien que ceux qui nous jugent n'y connaissent rien. Comme les énarques qui nous pondent des lois à la mords-moi-le-fion.
J'imagine la tete de mon concessionnaire qui voit débarquer les flics pour lui ammener une convocation au tribunal car il vend des pots non homologués...
c'est du n'importe quoi c'est ce foutre du monde c'est pas de brider les deux roues qu'il y auras moins d'accident pourquoi on ne bride pas les voitures de ces messieurs de la magistrature ,j'ai acheté un 50 a vitesse neuf a mon gamin il y a quelque années le l'endemain j'étais chez le conséssionnaire pour débridé l'engin car bridé c'était inconduisible voire dangereux aucune reaction sur l'accélération on ne peut pas faire un évitement et du coup j'en n'est fais de meme avec le scoot de ma fille et ils non pas eux d'accident alors le bridage c'est de la mer...mon tlr est débridé c'est a dire en version normal européene le bridage ce fait dans la tete
vtwinvroum a dit :
c'est du n'importe quoi c'est ce foutre du monde c'est pas de brider les deux roues qu'il y auras moins d'accident pourquoi on ne bride pas les voitures de ces messieurs de la magistrature ,j'ai acheté un 50 a vitesse neuf a mon gamin il y a quelque années le l'endemain j'étais chez le conséssionnaire pour débridé l'engin car bridé c'était inconduisible voire dangereux aucune reaction sur l'accélération on ne peut pas faire un évitement et du coup j'en n'est fais de meme avec le scoot de ma fille et ils non pas eux d'accident alors le bridage c'est de la mer...mon tlr est débridé c'est a dire en version normal européene le bridage ce fait dans la tete