Rêve de pilote
Les machines de course sont maintenant dans la rue !
Imaginez un peu…
Votre complice vous attend patiemment dans son garage. Vous décidez de la sortir pour faire une balade. Avec précaution vous enlevez la bâche qui la recouvre, vous attrapez un petit chiffon pour être certain d’enlever toute trace de doigt sur la peinture. Vous tournez la clef de contact, afin de débloquer la direction, vous redressez la machine, entrez la béquille latéral et la poussée sur le seuil de votre garage. Dehors, son carénage brille sous les rayons d’un soleil de printemps. Vous ne pouvez pas vous empêcher d’admirer une nouvelle fois sa ligne agressive et racée. Sa prise d’air avant, tel une bouche béante, semble prête à dévorer le bitume.
Avant de partir, en enfilant votre casque intéral, une irrésistible envie vous pousse à vous imaginez être un grand pilote de renom. Vous enfilez vos gant de protection, vos yeux pétillent de satisfaction à la certitude que vous allez prendre votre pied.
Vous pouvez maintenant vous installé sur la selle. Protégé par votre équipement, vous mettez le contact et désactiver le coupe circuit. Vous êtes aors en mesure de réveiller la bête.
D’une simple pression sur le starter et la moto s’ébranle légèrement, le moteur prend normalement son ralenti, la pression d’huile est optimale. Bien assis, vos mains se posent naturellement sur le guidon. Un petit frisson traverse votre corps.Votre main gauche vient effleurer la poignée d’embrayage. Un coup d’½il rapide dans le rétroviseur et vous enclenchez le premier rapport. Vous lancez la mécanique avec retenue et douceur, car la température d’huile n’a pas encore atteint les 80°C.
Vous profitez de ces instants de calme et de tranquillité avant le déclenchement de la tempête, vos pieds sont confortablement installé sur les cale-pieds .
Arrêté à un feu rouge, vous vous délectez du ronflement caractéristique à bas-régime des moteurs sportifs.
Mais soudain, un rival vient se ranger à vos côtés et vous dévisage, vous nargue, vous provoque la main crispée sur le levier de vitesses en aluminium de sa GTI :c’est sûr, il cherche l’arsouille.
La température d’huile a atteint le degré idéal, la décision est prise vous allez lui montrer que le ramage de votre « co-équipier »est à la hauteur de son plumage !
Les yeux rivés sur le feu, les nerfs à fleur de peau, votre c½ur bat un peu plus vite.
Concentré, vous attendez le signal du départ, la première engagée. Et brusquement le feu passe au vert dans un rugissement rauque, vous jonglez avec la poignée d’accélérateur pour éviter de levez la roue avant du sol , le moteur hurle sa rage de vaincre. Vous poussez le premier rapport jusque 150Km/h, le shift light s’allume, deuxième, troisième vous ne voyez plus votre adversaire. Un regard furtif dans les rétros et vous apercevez déjà sa frimousse étonnée : La victoire est dans la poche.
Pourtant, à l’ approche d’une épingle, le concurrent semble vouloir recommencer son attaque. Bien en ligne à l’ extérieur, vous profitez de la puissance et de la précision de vos freins, pour retarder au maximum le freinage. Vous avez la possibilité d’exploiter toute la motricité procurée par vos nouveaux pneu BT20. Dès le point de corde, vous accélérez progressivement avec douceur et doigté pour garder une éfficacité optimale.
La route droite, vous libérez la sauce mais déjà un nouveau feu rouge se profile au loin.
Vous relachez les gaz et laisser coulé calmement jusqu’au feu.
Arrêté, vous jubilez en guettant dans vos rétros l’ arrivée de l’écervelé qui a cru qu’il pouvait se mesurer à vous et votre monture, malgré sa Gti full tuning.
Penaud, il arrive à vitesse réduite et se range à vos côtés. Avec admiration il déshabille du regard votre moto, puis lentement il monte ses yeux vers vous un peu éberlué, résolu, il secoue doucement sa main le pousse dressé vers le ciel en signe d’abdication.
….C’est gagné !
Les 13 commentaires de cette publication.
interceptor a dit :
Rêve de pilote
Les machines de course sont maintenant dans la rue !
Imaginez un peu…
Votre complice vous attend patiemment dans son garage. Vous décidez de la sortir pour faire une balade. Avec précaution vous enlevez la bâche qui la recouvre, vous attrapez un petit chiffon pour être certain d’enlever toute trace de doigt sur la peinture. Vous tournez la clef de contact, afin de débloquer la direction, vous redressez la machine, entrez la béquille latéral et la poussée sur le seuil de votre garage. Dehors, son carénage brille sous les rayons d’un soleil de printemps. Vous ne pouvez pas vous empêcher d’admirer une nouvelle fois sa ligne agressive et racée. Sa prise d’air avant, tel une bouche béante, semble prête à dévorer le bitume.
Avant de partir, en enfilant votre casque intéral, une irrésistible envie vous pousse à vous imaginez être un grand pilote de renom. Vous enfilez vos gant de protection, vos yeux pétillent de satisfaction à la certitude que vous allez prendre votre pied.
Vous pouvez maintenant vous installé sur la selle. Protégé par votre équipement, vous mettez le contact et désactiver le coupe circuit. Vous êtes aors en mesure de réveiller la bête.
D’une simple pression sur le starter et la moto s’ébranle légèrement, le moteur prend normalement son ralenti, la pression d’huile est optimale. Bien assis, vos mains se posent naturellement sur le guidon. Un petit frisson traverse votre corps.Votre main gauche vient effleurer la poignée d’embrayage. Un coup d’½il rapide dans le rétroviseur et vous enclenchez le premier rapport. Vous lancez la mécanique avec retenue et douceur, car la température d’huile n’a pas encore atteint les 80°C.
Vous profitez de ces instants de calme et de tranquillité avant le déclenchement de la tempête, vos pieds sont confortablement installé sur les cale-pieds .
Arrêté à un feu rouge, vous vous délectez du ronflement caractéristique à bas-régime des moteurs sportifs.
Mais soudain, un rival vient se ranger à vos côtés et vous dévisage, vous nargue, vous provoque la main crispée sur le levier de vitesses en aluminium de sa GTI :c’est sûr, il cherche l’arsouille.
La température d’huile a atteint le degré idéal, la décision est prise vous allez lui montrer que le ramage de votre « co-équipier »est à la hauteur de son plumage !
Les yeux rivés sur le feu, les nerfs à fleur de peau, votre c½ur bat un peu plus vite.
Concentré, vous attendez le signal du départ, la première engagée. Et brusquement le feu passe au vert dans un rugissement rauque, vous jonglez avec la poignée d’accélérateur pour éviter de levez la roue avant du sol , le moteur hurle sa rage de vaincre. Vous poussez le premier rapport jusque 150Km/h, le shift light s’allume, deuxième, troisième vous ne voyez plus votre adversaire. Un regard furtif dans les rétros et vous apercevez déjà sa frimousse étonnée : La victoire est dans la poche.
Pourtant, à l’ approche d’une épingle, le concurrent semble vouloir recommencer son attaque. Bien en ligne à l’ extérieur, vous profitez de la puissance et de la précision de vos freins, pour retarder au maximum le freinage. Vous avez la possibilité d’exploiter toute la motricité procurée par vos nouveaux pneu BT20. Dès le point de corde, vous accélérez progressivement avec douceur et doigté pour garder une éfficacité optimale.
La route droite, vous libérez la sauce mais déjà un nouveau feu rouge se profile au loin.
Vous relachez les gaz et laisser coulé calmement jusqu’au feu.
Arrêté, vous jubilez en guettant dans vos rétros l’ arrivée de l’écervelé qui a cru qu’il pouvait se mesurer à vous et votre monture, malgré sa Gti full tuning.
Penaud, il arrive à vitesse réduite et se range à vos côtés. Avec admiration il déshabille du regard votre moto, puis lentement il monte ses yeux vers vous un peu éberlué, résolu, il secoue doucement sa main le pousse dressé vers le ciel en signe d’abdication.
….C’est gagné !

interceptor a dit :
voir ma reponse dans l'autre histoire.
