Essai Royal Enfield 350 Classic, 5 choses à retenir

Il fallait bien que la 500 quitte la scène un jour après des décennies de bons et loyaux services. C'est au tour de la 350 de prendre la relève, oui, mais seulement mécanique comme on le voit sur l'essai de la Royal Enfield 350 Classic. Que retenir ?

Il n'est pas facile de remplacer une légende, c'est pourtant le rôle de la nouvelle série de motos Royal Enfield avec le moteur 350 cm3, qui vient prendre la succession du très célèbre 500. On l'a vu arriver sur la Meteor, le voici maintenant sur cet essai de la RE 350 Classic.

Vintage tout neuf au catalogue

Regardez ce détail du commodo. Ce bouton rond qu'on tourne. Il y a le même à gauche et c'est terriblement vintage. Plus personne n'utilise ça sur du neuf. C'est un détail parmi d'autres, mais la Royal Enfield 350 Classic en est truffée. Elle est moderne notamment sur la motorisation, mais elle évoque à plein nez le passé, la moto d'antan, la moto de grand papa avec ces photos en noir et blanc un peu jaunies. Il y a tout un tas de détails qu'on remarque lorsqu'on prend en mains cette moto. La Meteor, la première avec ce moto, manquait de charme mais ce n'est pas le cas de cette Classic 350 qu'on remarque. Sur ce plan, c'est une réussite.

Mono 350 euro 5 qui garde l'esprit

Face à son prédécesseur, il affiche un peu moins de cylindrée et de performances aussi. Vous allez me dire qu'il en avait déjà peu, c'est vrai mais force est de constater qu'à la conduite, ce n'est pas ce qui nous saute aux yeux. Ce qui nous plait au guidon, c'est qu'on retrouve l'esprit de son aïeul dans les sensations et même dans la sonorité. Evidemment, la marque aurait pu en profiter pour nous donner un peu plus de patate avec un gros mono 500 injection, mais finalement ce 350 qui se montre très économe conserve le meilleur c'est-à-dire l'agrément qu'on attend de la Royal Enfiled Classic, quelle que soit sa cylindrée.

Ligne atemporelle pour une balade nez au vent

Acheter une Royal Enfield n'est pas anodin car c'est un tout autre esprit au guidon, loin des performances et de la technologie. Evidemment, on attendait de la marque indienne qu'elle ne perde pas son âme sous prétexte d'évolution. C'est ce qu'on perçoit tout de suite en regardant la ligne de cette moto qui certes a troqué sont mono 500 pour un mono 350, mais pas un esprit d'antan pour une tout autre chose. Au premier coup d'oeil on identifie cette moto comme une Royal Enfield et plus précisément comme une Classic.

Tableau de bord à aiguille

Voilà une chose qui se fait rare même dans l'univers des motos dites Classic. On trouve tout de même un petit tableau de bord digital juste en-dessous du cadran à aiguille, un LCD qui nous permet de profiter d'une jauge, mais cela semble être la seule concession au modernisme et elle reste discrète. Cette machine taillée pour la balade nous transporte dans un autre temps par ces petites choses.

Tout un symbole avec ce feu arrière

La Classic soigne son apparence avec des détails et des finitions. On remarque sur cette photo le garde-boue chromé qui brille au soleil et le gros feu arrière tout rond qu'on associe immédiatement aux Royal Enfield Classic 350 ou plus ancienne. C'est un trait esthétique connue dans la production indienne. Evidemment, le moteur n'est plus un gros mono 500, mais on retrouve au guidon cette sensation particulière et à l'oeil tout un tas de détails complètement dans l'esprit qu'on attendait de la Classic qui partage les performances de la Meteor 350. La différence se fait sur le style et la finition.

Pour en savoir plus, retrouvez notre essai Royal Enfield 350 Classic dans notre rubrique essais.

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