Essai Honda Transalp 750 : 5 points à retenir
C'est une nouveauté majeure pour la marque et pour l'univers du trail de moyenne cylindrée qui arrive en 2023. Que retenir de l'essai de la Honda Transalp 750 qui partage pas mal de choses avec la Hornet : moteur, partie cycle, équipement, 5 points clés.
Le monde du trail est en ébullition avec le retour de la Transalp 750. Que retenir de cet essai du trail de moyenne cylindrée que tout le monde attendait si on s'en tient au succès des premiers articles.
Un moteur rigoureusement identique au roadster
La nouvelle Transalp partage plein de choses avec la Hornet dont son cadre même si celui du trail est renforcé et son moteur. Ce dernier est rigoureusement identique aux deux machines avec les mêmes caractéristiques mécaniques et les mêmes performances. Ce qu'on apprécie avant tout, c'est la formidable allonge que procure ce bicylindre parallèle de 755 cm3 associé à une bonne souplesse en bas régime. Pour enrouler à bon train, il est inutile de sans cesse jouer de la boîte tant la plage d'utilisation est large. Le moteur de la Transalp est une bonne surprise et se trouve parfaitement à son aise dans cette moto pour voyager.
Un bon confort pour tous
Ce qui saute aux yeux dès qu'on prend le guidon de cette machine, c'est l'accueil qui nous est fait avec une position qui convient aussi à ceux qui ont de petites jambes. Malgré la hauteur affichée, la selle est assez étroite pour facilement poser les pieds au sol. Le guidon tombe sous la main, il n'est pas trop haut, les appuis sont bons. Honda signe une machine très facile à prendre en mains (comme souvent) avec un bon accueil et une protection de bonne facture même s'il manque quelques petits équipements de série.
Tableau de bord digital ultra complet
Ce tableau de bord digital est très complet et parfaitement lisible malgré la quantité d'informations qu'il affiche simultanément. On peut paramétrer la présentation du tachymètre et du compte-tours mais aussi et surtout les différents modes de conduite et l'intervention des aides à la conduite. Puissance, frein moteur, contrôle de traction, ABS et même quick shifter en option, tout s'ajuste à l'aide des boutons au guidon gauche et se voit sur ce tableau de bord. Comme la Transalp est un trail destiné à rouler sur des pistes, Honda l'a doté d'un mode Gravel qui ajuste tous ces paramètres pour rouler sur ce revêtement. A l'usage, c'est vraiment efficace et facile à utiliser même si l'écran n'est pas tactile.
Des suspensions non réglables et chambres à air
En dehors de la précontrainte, rien ne se règle sur cette Transalp. Honda a fait le choix d'une suspension simple souple mais pas molle, juste comme il faut, en tous cas lorsqu'on roule seul et sans bagage comme lors de notre essai. La machine est toujours précise dans les enchainements et ne plonge pas exagérément sur les freinages. Le comportement est virement bien sur la route. Sur les pistes roulantes, c'est bien aussi, sans doute que sur des passages plus techniques elle pourrait se montrer moins facile qu'une T7 mais il faudrait les comparer pour en avoir le coeur net. C'est en tous cas le sentiment qu'il en ressort. Enfin, on peut regretter l'absence de jantes à rayons pour des pneus tubeless. Il y a du pour et du contre.
Des petites choses qui manquent
La carte postale semble idéale après un premier roulage et force est de constater que c'est très bien. Tellement qu'on en vient à regretter des petites choses qu'on aurait aimé avoir de série. Un pare-brise réglable par exemple, une prise 12V au tableau de bord, un levier d'embrayage réglable pour ceux qui ont des petits doigts. Des choses comme ça.
Par contre Honda a pensé à mettre un porte-paquet de série pour installer une bagagerie, c'est parfait d'autant qu'il intègre des poignées pour le passager. Honnêtement, on peut lui trouver des petites choses qui manquent, mais globalement, c'est une chouette moto qui donne envie de prendre la route (et les pistes).
Pour en savoir plus, retrouvez notre essai de la Honda Transalp 750 dans la rubrique essais.
Par Jean-Michel Lainé
. Fondateur de Emoto et journaliste essayeur, passionné par la moto, l'auto et tout ce qui a un moteur en règle générale. J'ai commencé sur Internet en 1996 avant la presse écrite à partir de 2010, la télévision dès 2012 puis la radio en 2020.