CR roadster cup DIJON

carlos71
12 juillet 2010 à 15:46

DIJON, le pays de la moutarde, ben c'est pas peu dire !!!

arriver donc sur lieux le mercredi soir. j'étais bien décider a ramener quelque point ce week end . on était presque chez nous. j'étais venue découvrir ce circuit le dimanche avant. tous c'était bien passer , et comme un roulage était organiser par DID #8 pilote de la roadster, le jeudi , j'ai voulu en profiter pour m'entrainer.



jeudi: au fur et à mesure des différents roulage , les chronos s'améliore et je fini la journée avec un 1.34.9. chrono qui me semble pas mal pour mon niveau . par contre avec la chaleur et le stress occasionner par ce tracé super rapide, je suis cuit biscuit .

une bonne nuit de sommeil, et hop , nous voila vendredi.

je retrouve tous le petit monde du WERC, je fait l'administratif, et c'est reparti pour 3 cessions de roulage. je discute des trajs avec jérome , les mets en application et les résultats ne tarde pas à venir. fin de journée, 1.33.8. je suis content. seul soucis, enfin, apparement je ne suis et serai pas le seul: ces maudites 3 pattes me mettent des courants d'air dans la ligne droite. .

arrive samedi. les choses sérieuses commence. première séance qualif. je part tranquille. au bout de 4, 5 tours, je commence à mettre du rytme. le problème d'hier se repose. j'arrive à dépasser des pilotes dans le sinueux, et ils me repassent dans cette satané ligne droite . donc , on refait , je redouble, et ils me redoublent. enfin, bon, ça sera le jeu du week end. enfin, je réussi quand même à accroché un 1.33.1. pas si mal.
deuxieme séance: cette fois je part bille en tête. il faut que j'arrive à accroché les 32 si je veut être pas trop mal placé en grille. je retarde de plus en plus les quelques freinages, prend beaucoup d'angle, me fait de belle frayeur dans les grandes courbes rapide. je transpire comme une vache, je ne sais si c'est la chaleur ou le stress. (sur un pilote comme moi , ça ne peux être que la chaleur, il à pas peur carlos !! maman )
enfin bref, fin de séance, objectif atteint: 1.32.5 avec une belle 19 ieme place en grille.

comme nous sommes près de chez nous, pleins d'amis
viennent nous rendre visite, ce qui à pour but de faire encore plus monter la pression. 18h, il est l'or mon seignor. je me prépare. je suis serein et calme. étonnant .

je veux faire une belle course et garder ma place. au vu des autres chronos, il me sera difficile de rentrer dans les points. tour de mise en grille, tour de chauffe, on y est. les feux sont au rouge . il faut que je fasse un bon départ. à mon étonnement, je suis toujour calme, moi qui suis toujour tendu comme un string lors des départs.
feu vert , GAZZZZZZZ
je part comme pour allez au pain, tranquille, ma ligne me double, la ligne de derrière aussi, arrive le premier virage, ça se ressert, mon carlos toujours tranquille, oula, ça pourrait être dangereux, je laisse passer ........
non de dieu de p....n de bordel de m...e , c'est pas possible, je viens de gacher tous mon travaille en 400 mètres. fait c...r . triple buse que je suis. je me retrouve dans un paquet qui roule moins vite. je mets 3,4 tours à m'en sortir. je suis vert de rage.On est à DIJON, et on peu dire que la moutarde me monte au nez. il faut absolument que je remonte . je force, je met gaz en grand. j'arrive au droite apres la cuvette, je freine tard, je vais chercher loin ma traj, et je remet gaz en grand l'arrière de la moto est encore plus presser que moi, il veut me doubler, je coupe et fini au ras du bac. allez , c'est pas grave, il faut y retourner. 2 tours plus tard, je me remet de mes émotions et j'arrive dans la courbe de poua. il faut que je prenne de la vitesse, je remet gaz en grand, ça passe , je fini à env 3 metres derriere la ligne blanche.
une 3 pattes me double, je prend l'aspi. oui bon d'accord, sur 20 metres, après , au revoir l'aspi, bonjour l'aspirine pour le courant d'air je me couche litteralement sur la moto, replis tous ce que je peux, j'ai même recroqueviller les orteils dans les bottes, des fois que ça aide . d'habitude, je freine à 150 m, cette fois , c'est décider ça sera 100. je tiens ouvert en grand, 150, 140 130, 125,120, je lache, je freine , je couche, je m'écarte, j'en remet une couche et la c'est l'avant qui veut partir sans moi. je déccroche, raccroche,redeccroche et reraccroche. carlos, tout blanc, les yeux comme des boules de pétanque, avec une crise de tremblote aigue. c'est donc sur cette impression de confiance total que je finirais la course en 23 ieme positions . je passe le drapeaux à damier déconfit. ça y est le calvaire est terminé, je reprend mes esprits. tiens, c'est bizarre, le drapeaux à damier était en bout de ligne droite et non pas au début comme les autres courses. bon , c'est pas grave, je fini mon tour tranquille. tiens, c'est bizarre, les commissaires ne me font pas coucou, j'ai été si mauvais que ça ? , non , ils doivent être fatigué par cette grosse chaleur, je suis sur le point de rentré au stand , au fond de la cuvette de poua, et la deux avions de chasse me déboite de chaque coté des oreilles. c'est mon pote jérome et sublet qui se tire la bourre. et ils sont parti pour refaire un tour . quelle trouille j'ai eu . moi à 40 km/h et eux à 160.
on apprendra par la suite qu'il y a eu quelque loupé dans la gestion des tours de courses.
je passe la soirée à boudé dans mon coin tellement je suis en colère contre moi même. c'est la première fois que je travaille autant et prend à mon gout des risques pour faire une bonne pendule, et j'ai tout gacher en 400 mètres .

dimanche: l'endurance est de bonne heure, à 9h30. cool, on va être à la fraiche. je suis toujour en colère et me jure de ne pas foiré mon départ.
tour de mise en grille, chauffe, feu rouge. je doit avoir de la bave au lèvre, pour moi c'est clair, ça passe ou ça casse. plus tot habituer à mater l'arrière train des jolie minettes, cette fois c'est sur celui de thierry boyer,certes beaucoup moins sexy, que je jette mon dévolue. il est juste devant moi. ou il passe, je passe. feu vert, GAZZZZ. ça se passe bien, je maintiens ma positions, le premier virage arrive, ça se ressert, je stress à mort , mais je tiens, on passe sur les vibreurs interieurs, je tiens toujours, ça y est , ça s'éclaircie. ben voila, c'est ça que t'aurais du faire hier, mater le cul à boyer
enfin bref, je suis sur un bon rythme. je veux tourner en 33 régul. ça marche, mais au bout de 20 minutes de course, toute la fatigue et le stress de ses derniers jours se font ressentir. j'ai térriblement mal au avant bras. je n'arrive même plus à tenir accélerer. je finirais la course avec beaucoup de mal en 34 regul et une 19 ieme places.

voila, week end très décevant pour moi. il faut vraiment que je travaille sur le stress des départs. mais , bon , bonne expérience quand même et je prépare ma vengeance pour pau. circuit que j'affectionne particulièrement, et ou la, la puissance moteur est moins importante. c'est vrai qu'avec mon poid de danseuse sumo et mon aile de poulet, j'ai eu beaucoup de mal face au 3 pattes et pilote poid plume.
demain, j'arrete le salamis et les rillettes sur les croissants le matin

un grand merci à tous mes sponsorts et amis qui se sont déplacés.

rdv à pau.

bye