Ce moteur anime un trail mais aussi cette sportive de route. La QJ Motor SRK 600 RS est une sportive facile destinée principalement aux permis A2 mais pas seulement. C'est assez rare d'avoir une sportive agréable sur la route, cela vaut bien un essai.
Essai QJ Motor SRK 600 RS
Ne cherchez pas à mettre cette moto en face d'une sportive 4 cylindres affutée comme une épée pour le championnat Supersport, ce n'est pas du tout l'esprit de cette QJ Motor SRK 600 RS qui partage pas mal d'éléments avec le trail SRT 600 SX de la même marque. Cette sportive 600 est faite pour la route, pour être utilisée tous les jours et pas du tout pour faire des pendules sur un circuit. Elle offre un gabarit raisonnable et un bon équipement pour un prix serré, ce qui devrait séduire les nouveaux titulaires du permis A2 ou tout simplement ceux qui cherchent une moto facile et qui ne coûte pas un bras.
Moteur 600 qui passe à Euro5+
Les moteurs 550 qu'on connaissait sont passés à 600 mais ces bicylindres conservent la même cylindrée de 554 cm3, c'est juste le nom qui change pour marquer le fait que ce sont désormais des moteurs conformes Euro5+. Il développe la même puissance sur notre sportive et sur le trail SRT 600, c'est-à-dire 56 chevaux à 8250 tr/min ce qui fait un rapport ch/cm3 comparable à celui d'une Honda CB500. Si le moteur QJ Motor affiche les mêmes caractéristiques sur le trail et la sportive, cette dernière n'a pas la même couronne (44 au lieux de 46) et tire un peu plus long pour une vitesse de pointe supérieure. Ça peut se comprendre mais c'est étonnant de privilégier la vitesse plutôt que les accélérations pour un usage dédié à la route. A la conduite, la SRK ne réagit pas du tout pareil que la SRT, on dirait deux motos différentes.
Moteur bicylindre parallèle de 554 cm3 délivrant 56 chevaux
Dès la mise en route, la SRK se distingue de la SRT par sa sonorité : la sportive ne fait pas de bruit. Il est difficile de reconnaitre un bicylindre parallèle calé à 270 degrés à l'oreille et même à la conduite. Le moteur est hyper souple, il reprend dès 2000 tr/min sans rechigner et peut rejoindre la zone rouge à 9000 (1000 de plus que le trail). On est aussi surpris par la boîte sur ce modèle puisqu'on ne la sent pas même pour enclencher la première. On enchaine les vitesses à la montée comme à la descente sans souci ni même forcément avoir recours à l'embrayage alors qu'il n'y a pas de shifter. C'est tout bonnement surprenant. Cette SRK 600 RS est véloce, agile et discrète à la fois avec ce moteur qui offre une large plage d'utilisation mais n'a pas le pétillant du trail SRT.
Demis guidons assez hauts pour ne pas être trop sur l'avant
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