La Tracer 7 GT est différente de la Tracer 7 jusque dans la conduite, alors on commence par se concentrer sur l'essai de cette moto prête à voyager renouvelée en 2025 avec plus d'équipements, une nouvelle fourche et une nouvelle position de conduite.
Essai Yamaha Tracer 7 GT
On a essayé les deux en même temps, la Tracer 7 et la Tracer 7 GT, mais comme elle sont très différentes en termes d'équipements et même de conduite, on va publier les deux essais séparément. Commençons par la Tracer 7 GT, la plus richement dotée, celle qui nous incite à prendre la route et qui peut faire hésiter avec la Tracer 9 par certains aspects qui ne sont pas qu'une question de budget. Comme on va le voir sur cet essai de la Yamaha Tracer 7 GT, il y a pas mal de choses qui changent cette année, mais aussi des choses qui n'évoluent pas ou très peu.
Moteur inchangé ou presque
Le bicylindre parallèle CP2 de 690 cm3 calé à 270 degrés est toujours de la partie avec les mêmes dimensions, course et alésage, et les mêmes performances sur le papier de 73,4 chevaux à 8750 tr/min (250 tr/min plus bas) et un couple de 68 Nm à 6500 tr/min. Comme pour la MT-07 2025, ce n'est pas là qu'on va trouver la différence par contre, c'est dans les graphiques eux-même puisqu'on a une puissance qui est distribuée de façon plus linéaire et un couple plus présent entre 2 et 5000 tr/min, c'est-à-dire à des régimes où on l'utilise beaucoup en ville ou à une allure régulière. Ce gain se présente comme un bel avantage dès qu'on va parler de tourisme où on se focalise davantage sur l'agrément que sur les performances. Ces changements s'accompagnent de l'arrivée de modes de conduite (Street, Sport et customisable) à utiliser selon vos goûts même si les écarts sont ténus.
Bouton mode à droite pour choisir entre les 3 modes de conduite
Cet agrément, on le retrouve rapidement dès les premiers tours de roues. Le moteur est vif et réactif même s'il n'est pas transfiguré, il reprend facilement avec moins de rugosité qu'auparavant sur une belle plage d'utilisation. On n'a pas les petits trous à la base du réservoir pour amplifier le son à l'admission comme sur la MT, mais ce CP2 reste très joueur et suffisamment sonore pour se faire plaisir sur de jolies routes. Même si ce moteur est là depuis une dizaine d'année, il est toujours très vivant, volontaire et désormais plus agréable à utiliser surtout dans l'optique de voyager. On trouve deux modes de conduite en plus d'un paramétrable en 2025. Le mode Sport est plus réactif mais pas trop non plus, il convient parfaitement pour un usage quotidien. A vrai dire, on reste sur celui-ci puisqu'il est capable de reprendre à 2000 tr/min sans souci et de grimper facilement dans les tours. Pour les sessions plus sportives, il faut rester au-dessus des 6000 tr/min, là où le CP2 est le plus vif surtout avec cette machine plus lourde. Le seul regret qu'on avait sur cette moto d'essai était la boîte trop ferme mais heureusement secondée par une commande d'embrayage qui ne réclame pas d'effort et un nouvel anti-dribble efficace. Un shifter aurait été sympa pour l'agrément, mais il n'est pas de série. A noter que la boîte automatique Y-AMT n'est pas proposée sur la Tracer 7, GT ou non.
Une moto agile et facile pour voyager
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