Le plus célèbre des cols alpins italiens donne son nom une fois encore à un trail de Mandello del Lario. Nous voilà en route pour un essai de la Moto Guzzi Stelvio 1000 modèle 2024, avec la base moteur de la Mandello. Une machine à voyager bien équipée.
Essai Moto Guzzi Stelvio 1000
Avec cet essai Moto Guzzi Stelvio, c'est la deuxième moto de la marque italienne avec cette base moteur qu'on avait découverte sur la 1000 Mandello S davantage orientée Sport GT. La marque de Mandello en reprend le moteur, ma boîte et la transmission par cardan pour en faire un étonnant trail moderne, sans excès, et vraiment différent de la V85 qui continue son petit bonhomme de chemin elle aussi dans la gamme Moto Guzzi.
Un moteur moderne pour la Stelvio 1000
Ce bicylindre en V transversal à la route de 1042 cm3 est moderne avec ses 4 soupapes par cylindres, son double arbre à cames en tête et sa conformité à la norme Euro 5+. Il est légèrement incliné vers l'avant pour laisser plus de place aux genoux du pilote. Il développe 115 chevaux à 8700 tr/min et 105 Nm à 6750 tr/min, des valeurs de régimes assez hautes si on connait un peu la production de l'usine Moto Guzzi de Mandello del Lario. C'est une base moteur moderne qui n'a rien à voir avec celui qui anime la V85TT. Ce qui est nouveau, c'est l'embrayage anti-dribble avec la commande hydraulique, la boîte à six rapports qui a été optimisée pour ce trail nous dit Moto Guzzi et pour finir, le shifter discret à la montée et à la descente pour plus de confort.
Le moteur de la Stelvio est celui qu'on a découvert dans la Mandello S
La modernité étant partout, Moto Guzzi offre à la Stelvio des modes de conduite qui jouent sur le moteur, le contrôle de traction et l'ABS. Strada, Turismo, Pioggia (pluie), Off road ou Sport, on les sélectionne aisément avec un bouton au pouce droit dédié à cette fonction. L'écart n'est pas hyper flagrant entre les modes Strada et Turismo, le Sport n'est pas violent du tout mais tout de même plus dynamique. C'est sans aucun doute le plus agréable pour enchainer les virages dans des belles montagnes avec des relances énergiques en sorties de courbes et du frein moteur mais pas trop en entrée. A noter que seul le mode Off road, on aurait bien aimé le terme rigolaretta pour rester en Italie, déconnecte l'ABS à l'arrière. Il est aussi possible de le déconnecter à l'avant avec un appuis long une fois le mode Off road enclenché.
Le bicylindre de 1042 cm3 délivre sa puissance par un arbre comme toujours chez Moto Guzzi
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