Essai Royal Enfield Meteor 350, 5 choses à retenir

Par Jean-Michel Lainé le .

Ce n'est pas tous les jours que Royal Enfield lance une moto et ce n'est pas tous les jours qu'on fait un essai de la Meteor 350 par conséquent, la dernière arrivée du constructeur indien en 2021. Voici 5 choses à retenir sur la remplaçante de la Bullet.

Royal Enfield Meteor 350 Supernova

C'est un vrai bouleversement que de remplacer le monument qu'est la Bullet 500 que la norme Euro 5 avait condamnée. La Royal Enfield Meteor 350 arrive en 2021 pour reprendre le flambeau et faire perdurer l'esprit de cette machine mythique.

Un style proche de ce qu'on connaissait avec la Bullet

La Meteor 350, contrairement aux 2 motos arrivées avec le moteur bicylindre parallèle, est une moto au style très proche de la Bullet même s'il est un peu modernisé notamment dans la conception du cabre moins apparent. On retrouve la silhouette générale, les deux grandes selles, la forme du réservoir, le double amortisseur et bien sûr un monocylindre même s'il ne fait plus que 350 cm3.

On reconnait tout de suite le style Royal Enfield

Moteur monocylindre de 350 cm3 et 20 chevaux

En passant d'un monocylindre de 500 cm3 Euro 4 à un monocylindre de 350 cm3 Euro 5, Royal Enfield a laissé quelques chevaux dans la manoeuvre. On passe ainsi de 27,2 à 20 chevaux ce qui faisait un 250 4 temps il y a quelques années. On aurait pu espérer gagner quelques chevaux avec la modernisation du moteur mais il n'en est rien. C'est dommage parce que finalement on a les performances d'une 125 moderne avec une vitesse de pointe d'environ 120 km/h mais heureusement avec un peu plus de couple ce qui ne sera pas de refus pour se balader.

Nouveau moteur monocylindre 350 Euro 5

Assise naturelle et prise en mains facile

Cette moto est une petite moto avec une assise assez basse pour être accessible au plus grand nombre d'autant que la moto est légère. Un custom est plus bas mais la moto souvent beaucoup plus lourde aussi, voire même plus longue ce qui fait que si on peut se passer de grandes jambes, on ne peut pas se passer de longs bras. Bref, sur la Meteor il est inutile d'être trop grand. Grand ou petit, on trouve sa place à son guidon. Une fois parti, notre Royal Enfield est toujours maniable et agile. Cerise sur le gâteau, on fait demi-tour dans un mouchoir de poche. Une seule voie de circulation suffit.

Assise très décontractée au guidon de la Meteor 350

Selles agréables et suspensions fermes

La selle est de bonne taille y compris pour le passager ce qui est assez rare. La fréquence d'utilisation semble déterminer la taille des selles des passagers... ce n'est pas le cas sur notre Meteor 350 avec une grande selle et même un sissy bar de série sur cette finition Supernova. Ce qu'on regrette par contre lors de cet essai, c'est la fermeté des suspensions qui nous remontent toutes les irrégularités de la route. C'est dommage pour une moto destinée à se balader tranquillement et non à faire des performances. On peut ajuster la précharge, c'est déjà ça.

Selles pilote et passager assez confortables

Tableau de bord moderne et navigation

Le tableau de bord avec son cadran à aiguille est classique mais il embarque un écran LCD avec plein d'informations dont l'heure, une jauge et le rapport engagé par exemple. C'est complet, ni trop gros ni trop petit et lisible. Et puis il y a le petit cadran à droite avec l'écran couleurs dedans utiliser par la navigation. Il sert à indiquer l'heure si on veut mais surtout à nous donner les directions à suivre. Pour ça, il suffit d'utiliser l'application qui repose sur Google Map qui reporte sur cet écran des informations comme un le fait un roadbook. Pratique.

Tableau de bord moderne avec la navigation dans l'écran de droite

Pour tout savoir sur cet essai de la Royal Enfield Meteor 350, c'est à retrouver dans notre rubrique essais avec toutes nos photos.

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