Essai Honda CB 1000 GT, points à retenir
Honda décline sa Hornet en différents modèles dont cette nouveauté 2026, la CB 1000 GT qui se présente comme une moto routière avec pas mal d'équipements, une machine apte aux voyages à un tarif contenu. Que retenir de cet essai de la Honda CB 1000 GT ?
Si certaines marques ne présentent presque plus de nouveautés et que d'autres redonnent un coup de peinture à d'anciennes gloires, ce n'est pas la cas de Honda qui enchaîne les nouveautés depuis quelques années dont l'année dernière, la très remarquée Hornet 1000. C'est sur cette base technique éprouvée, moteur et cadre, que la marque japonaise lance sa déclinaison GT avec cette nouvelle CB 1000 GT riche de nombreux équipements de série pour la transformer en GT. Voici quelques points à retenir de ce premier essai de la Honda CB 1000 GT.
Suspensions électroniques EERA
Si la Hornet 1000 et la GT partagent quelques éléments majeurs, ces deux motos ne partagent pas les suspensions puisque c'est sur la NT1100 que la GT est allée se servir. On a donc des éléments avec des réglages électroniques pour l'hydraulique ainsi que pour la précharge. Tout ceci se règle depuis le tableau de bord assez simplement avec le petit bouton au commodo gauche. Elle a aussi un mode de conduite Tour qui permet à ces suspensions d'être plus souple à faible allure et plus fermes à haute vitesse comme on a pu le constater lors de son essai.
Coeur de Hornet
A l'intérieur de cette CB 1000 GT, on trouve le moteur de la Hornet 1000 découvert l'année dernière avec les mêmes performances. Ce moteur est assez pointu même si c'est un 4 cylindres qui par nature est plus souple aux bas régimes qu'un bicylindre comme celui de la NT par exemple. La contrariété vient de cette caractéristique parce que pour une GT, on aurait aimé avec un peu plus de répondant aux régimes intermédiaires. Certes, cela en fait une GT 4 cylindres très sportive que seule la BMW S 1000 XR supplante sur le papier, mais un peu plus de disponibilités aux régimes inférieurs auraient été un vrai plus pour voyager.
De la place pour le passager
Si les caractéristiques du moteur de la Hornet vous font de l'oeil mais que le passager n'est pas amateur de selles microscopiques, peut-être que cette GT pourra réconcilier tout le monde. Avec sa boucle arrière différente, elle peut recevoir une paire de valises mais aussi une selle bien plus spacieuse pour le passager. Le pilote profite lui aussi d'un surplus de confort et de place sur son assise pour pouvoir enchainer les kilomètres sans encombre, en tous cas avec bien plus de confort que sur le roadster.
Une valise amputée
Si notre GT a eu la bonne idée de prendre les suspensions électroniques de la NT, elle n'a pris que la valise de gauche en complément. Pour la valise de droite, elle est propre à notre GT et nettement plus petite pour laisser passer le silencieux d'échappement. Certes cela aurait obligé à modifier le silencieux et certainement le collecteur mais ça gâche un peu l'expérience GT d'avoir une valise avec 10 litres de moins et l'impossibilité d'y loger un casque évidemment même un Jet.
Tableau de bord de la Hornet
En attendant le futur tableau de bord pour les Africa Twin et NT sans doute pas avant 2027 ainsi qu'un nouveau commodo gauche qui soit plus intuitif que le modèle actuel (il n'y aura pas de mal), la GT conserve celui de la Hornet. Il est très lisible et parfaitement fonctionnel mais il n'autorise pas l'utilisation d'Appel CarPlay ou Android Auto. Il faut alors se contenter de l'application Honda Roadsync pour la navigation virage par virage et se passer de la cartographie. C'est dommage pour une machine qui s'appelle GT là aussi.
Pour en savoir davantage sur la conduite, la protection, les aides à la conduite, etc. retrouvez notre essai de la Honda CB 1000 GT dans la rubrique Essais.