Essai Royal Enfield Bullet 500 Trials, 5 choses à savoir

Par Jean-Michel Lainé le .

La Royal Enfield Bullet 500 est un monument historique de la moto, pas au patrimoine de l'UNESCO mais elle le mérite tant elle est emblématique. Voici 5 choses à retenir après notre essai de la Royal Enfield Bullet 500 Trials sur les routes des Alpes.

RE Bullet 500 dans l'Himalaya ou presque

A la fin de l'année 2020, l'antique mono 500 de la Bullet tire sa révérence et toute la gamme animée par ce monocylindre par la même occasion. La raison est bien entendu une question de normes environnementales alors que la marque ne semble jamais s'être aussi bien portée. Que retenir de notre essai de la Royal Enfield Bullet 500 Trials ?

Dernières étincelles pour ce mono 500

La norme Euro5 aura raison de nombreuses motos en cette fin de saison. Cette Royal Enfield Bullet 500 Trials en fait partie comme toutes les Bullet 500, autant dire que celles qui restent à vendre vont devenir des modèles de collection. Avec ses 27,2 chevaux et sa boîte à 5 vitesses, vous aurez l'impression de rouler avec une machine antique, au rythme des poumpoums du moteur refroidi par air. Mais c'est tout le charme de ces machines, le plaisir de rouler tout simplement, à un rythme sénatorial. Un rapide essai vous en convaincra.

Moteur monocylindre 500 cm3 et boîte 5 vitesses

Instrumentation minimale et peu lisible

Le tableau de bord est lui aussi antique, il n'y a rien de trop et la lisibilité peu laisser à désirer. Il faut se concentrer un peu pour lire les informations disponibles. D'un autre côté il y a peu de chance d'être en grand excès de vitesse avec cette machine qui ne brille pas non plus par son freinage. Le plaisir est ailleurs et c'est très bien ainsi. Il est vrai qu'on n'acquiert pas une Royal Enfield Bullet 500 pour ces détails, mais une plus grande instrumentation n'aurait pas gâché le plaisir au guidon.

Tableau de bord minimal de la Bullet Trials

Très jolis éléments chromés sur notre Bullet 500 Trials

S'il y a des choses qu'on voit bien, c'est les reflets dans les nombreux chromes de la Bullet 500 Trials. A l'heure où sont prises ces photos, on y voyait même le coucher de soleil sur les montages des Hautes Alpes. C'est joli et ces nombreux chromes apportent un vrai cachet vintage à cette machine qui en a déjà beaucoup. On note sur cette Royal Enfield, le soin apporté au réservoir. Il va falloir soigner l'entretien après chaque sortie pour la conserver dans cet état mais l'effort sera récompensé lorsque vous vous mirerez.

Finition du réservoir au coucher de soleil sur cette Trials verte

Selle monoplace mais pour deux

Ce n'est pas la selle qui est pour deux puisque comme vous le voyez, c'est une large selle monoplace et suspendue qui va accueillir votre précieux séant. Mais le porte bagage présent sur ces photos peut supporter une selle pour votre passager attitré pour partager le plaisir de rouler dans l'histoire. Avec le train sénatorial qu'on adopte instantanément au guidon, vous aurez tout le loisir de commenter les paysages traversés pour partager la balade à deux.

Epaisse selle suspendue à ressorts pour le confort

Démarrage au kick à l'ancienne mais pas que

Ceux qui aiment kicker au fond des plaines au soleil couchant ne seront pas déçus par un rapide essai de cette Bullet 500 Trials, ou tout autre Royal Enfield Bullet 500. Cette machine propose encore la possibilité de démarrer d'un coup de kick. Pour les autres au jarret moins hardi, un bouton actionnera le démarreur électrique pour votre plus grand bonheur. Le kick est donc inutile mais pourra dépanner lorsque la batterie ne sera pas assez chargée. Et puis avouons que ça donne un certain style à cette moto d'un autre temps, d'un autre siècle même.

Mono 500 cm3 se démarre au kick si on veut ou avec le bouton électrique

Pour en savoir plus, je vous recommande notre essai de la Royal Enfield Bullet 500 Trials dans notre rubrique essais. Bonne lecture !

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