Derrière ce nom interminable, cet essai de la QJ Motor SRT 600 SX Touring dévoile un trail de moyenne cylindrée pour voyager sans y laisser sa chemise avec un équipement très complet. Il y a du bon et du moins bon, mais ce test ne manque pas d'intérêt.
Essai QJ Motor SRT 600 SX Touring
A l'occasion de son passage à la norme Euro5+, QJ Motor ajoute à son catalogue un trail de moyenne cylindrée. Le SRT 600 SX Touring ne manquera sans doute pas d'attirer le regard de tous les amateurs de voyages à moto pour plusieurs raisons : la cylindrée est idéale pour tailler la route en solo, le gabarit reste raisonnable, l'équipement est ultra complet sur la papier et le tarif proposé par la marque chinoise distribuée par la SIMA est ultra serré ce qui laissera de la monnaie pour voyager justement puisque c'est pour ce genre d'usage qu'on est tenté de rouler à son guidon. Il faut reconnaitre que sur la papier, ce trail 600 disponible en permis A2 ne manque pas d'attrait avec son équipement très complet de série pour voyager dès la sortie de la concession et des éléments de qualités tels que la fourche Marzzochi, les freins Brembo, etc.
Moteur connu et inchangé
Avant de passer à la norme Euro5+, ces modèles QJ Motor étaient dénommés en 550 proches de la cylindrée exacte du moteur. Depuis le début de l'année 2025 avec l'application de cette norme antipollution, ils s'appellent 600 mais cela ne change techniquement rien puisqu'on a à faire exactement au même moteur, un bicylindre parallèle de 554 cm3. Il développe une puissance de 56 chevaux à 8250 tr/min et un couple de 54 Nm à 5500 tr/min. Si on compare avec la Honda NX500 en faisant une équivalence de cylindrée, c'est le même rapport ch/cm3 pour ce bicylindre mais évidemment dans le cas de notre QJ Motor, on a plus de chevaux (9 ch) ainsi qu'un poids supérieur de 24 kg mais avec beaucoup plus d'équipements de série aussi. On peut donc être tenté de comparer ces deux machines.
Moteur bycilindre parallèle de 554 cm3 calé à 270 degrés
A la mise en route, on apprécie tout de suite la sonorité de ce bicylindre parallèle. Elle est présente et on reconnait facilement la musique d'un moteur calé à 270 degrés. Il est assez souple au-delà des 2000 tr/min, 2500 ou 3000 est parfait pour ronronner en ville par exemple, mais c'est souvent vers 5-6000 qu'on se maintient pour sillonner la campagne, la zone rouge étant à 8000. On peut l'atteindre avec une belle vivacité mais ce n'est pas là que c'est le mieux. On a un mode de conduite Normal et Sport mais la différence n'est pas flagrante. Le mieux est de rester en mode Sport et de se maintenir vers 6000 en choisissant le bon rapport, de toutes les façons il n'y a pas de bouton dédié pour changer de mode alors ce n'est pas très pratique. En 4 ou 5, on peut tenir un bon rythme longtemps. La 6 tire vraiment long, certes on économise du carburant mais ça manque un peu de reprises sur les routes vallonnées de Bourgogne. La boîte est franche et agréable à utiliser, il ne manque qu'un shifter pour l'agrément mais ceux qui ont les doigts un peu courts apprécieront les leviers réglables. Ce qui est certain, c'est qu'on a un moteur vivant et plaisant pour voyager avec un peu d'entrain.
Avec sa bagagerie de série, elle peut paraître imposante mais ce n'est pas le cas une fois en selle
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