Les 44 commentaires de cette publication.
Tu en sais plus ?
Un pro, un amateur ?
Un qu'on connait ? (On ne se fout pas des autres, bien sûr, mais on s'inquiète encore davantage pour les nôtres 
).
Condoléances à la famille et aux amis.
- FRITE - -
oui j'y etait pour faire l'assistance de Mat et Bv.
La course fut stoppée. C'est un coup dur!!Et nous sommes tous tres marqués.
C'est un pilote de 58 ans, qui a malheureusement percuté une barriere ONF a l'entree d'un bois. Il est decedé sur le coup.
toutes mes condoléances a la famille
oui un gros coup dur... 
le pilote a percuté une barrière métalique, bien épaisse style poutre métal...il aurait percuté ou bien la barrière elle-même ou bien le montant droit de la barrière...
c'était le long du lac, au bout de 200 mètres de route après avoir quitté le bois...
certains on bien vu la trace de ripage de la moto au sol...
pour ma part je suis passé alors qu'un pilote effectué un massage cardiaque, il y avait déja du monde autour, inutile d'encombrer je suis parti...
j'ai aussi convié le pauvre petit jeune qui était arrivé juste après à quitter les lieux pour rentrer se remettre de ses émotions...
le parcours été très bien tracé et bien sécurisé (nombreux panneaux attention et limitté à 20km)...
l'enquête doit être en cours...
je vous ferai mon CR a tête reposé
a merde
ça fait reflechir quand meme
quel triste nouvelle
une grosse pensé a la famille .
Fait chier d'apprendre ce genre de nouvelles...
Pas vraiment de mots pour exprimer mon sentiment...
Juste tout mon soutien à ses proches...
Pensées sincères.
j'ai arrêté volontairement ma course dès cet endroit, plus la tête à ça, avant que la direction de course ne décide d'arrêter tout. sage et respectable décision d'ailleurs.
ça fait vraiment bizarre de passer à côté d'un collègue enduriste décédé et recouvert d'un drap blanc....
condoléances à sa famille !
C'est vrai qu'entre lire un encart dans un journal et le voir de ses propres yeux...
On pense souvent que "ça n'arrive qu'aux autres" mais quand l'"autre" est allongé devant soi ou est un pote, on pense déjà beaucoup plus que l'"autre", ça pourrait très bien être soi aussi.
Ca refroidit
- FRITE - -
triste nouvelle
condoléance a la famille
Drole de début de saison....Déja un grave accident à la VDLC, aujourd'hui un deces....
Condoleances a sa famille
oh merde, qu'elle nouvelle
Même sur une course y a des dangers, c'est con à dire mais j'aurais pas imaginé qu'un truc comme ça puisse arriver à une course..
Toutes mes condoléances à ce pauvre homme , un peut de ma famille, la grande famille des motards et enduriste qui plus est...
Pas drole, je sais pas quoi dire d'autre...
yes idem pour moi ,jsuis vraiment degouté jsuis passé quelques minutes avant aussi sans vouloir ecombrer...
jfranc a dit :
yes idem pour moi ,jsuis vraiment degouté jsuis passé quelques minutes avant aussi sans vouloir ecombrer...
hrp25 a dit :
jacquard a dit :
/r2008/rocroi.html
fcc.ch
Premier enduro de ligue de la saison, l'enduro du plateau de rocroi s'annonçais depuis une semaine comme pluvieux.
Et bien oui!
Samedi 12, départ de la capitale pour les ardennes, 2H30 de route et j'arrive au petit village de "mon idée" où je rejoins nico (BVR) et sa compagne.
On passe rapidement au contrôle administratif, les techniques prendront plus de temps, il y a du monde.
Allez on remonte rapidos dans nos voiture et direction les spéciales pour les recos (sous les soleil les recos oui oui)
La SP1, une banderollée assez longue sur prairie avec de grandes lignes droites et des enchainements rapides. (sous le soleil hum)
La SP2 est différente, le départ est semblable ainsi que l'arrivée à la SP1, dans une prairie, mais le reste est un enchainement de passages techniques et de petites côtellettes de 2m bien verticales sans élan et surtout déja grasses.
Sur ce, après avoir reconnu integralement les deux SP j'essai de prendre contact avec mon club censé m'assisté durant l'épreuve, répondeur. grrr.
Couchage du soir chez Nico familly bien gardé par le gros matou.
Dimanche 13, réveil 7H00 pour un départ de SEDAN vers 8H10, tranquille c'est toujours beaucoup plus agréable que 4H du matin de PARIS.
Arrivée au park vers 8H50 je rappele mon club, répondeur, je mhabille un peu dans le stress, ce sera finallement les assistants de Nico qui m'assisteront aussi.
Départ 9H28 pour moi, il ne pleut toujours pas mais il a plus toute la nuit.
Dans mon sac je prends toujours une autre paire de gant, c'est peut être pour cette raison qu'après seulement 5km de liaison je m'étalle lamentablement dans une ornière et fini les deux mains dans une flaque, sympa, d'entrée.
Je roule les mains trempées jusqu'à la SP1 5km plus loin, pose le sac à dos, change les gants et ...
C'est le départ de la SP1, celle qui était censée passer fond de 4...misère, ça glisse sévère, pas d'apui, je me rappele parfaitement de tous les virages, je remonte assez rapidement le gars parti devant moi, puis le second, je cale en descente, arrive à redemarrer en roulant.
Dans la deuxième partie en remontant juste avant l'arrivée je double le 3ème gars parti devant moi, cle une fois de plus mais en côte, je kik une dixaine de fois (débrayé mais en prise) et je repars mais les 2 gars me redouble, erreure fatale (que je le regrette mon démareur des fois).
Bilan de la spéciale plus que moyen à cause de ce callage qui me fera perdre un paquet de pllaces au classement.
Je renfile le sac à dos et repars aussi sec dans la liaison 65km le premier CH, il me reste un paquet de bornes à faire, quelques bouts de route, passage dans de la caillasse de chemins de fer sans rail, il commence à pleuvoir, et on attaque les premières grimpettes, petit mur de 6m ou je ne manquerais pas de m'arréter au pied comme un naze.
Peu importe, je reviens de l'INFERNALE, des comme ça j'en ai mangé au goûté...je repars sans élan à côté d'un gars qui galère, ça tracte ça tracte, ça tracte plus yeeaahh ça retracte (désolé si je l'ai crépi de bouillasse) mais c'est passé, comme quoi commencer la saison par une course dur ça détend.
Ensuite je ne me rappele plus trop, des ornières bien grasses, des sous bois en single track et des chemins classiques (type OLIN).
Ah le CH1, et non, un gars me fais signe à droite, les boules remarque il me reste 45min au moins, donc on suit les panneaux et on continu sous cette petite pluie forte agréable dont tout le monde se serait passé
J'arrive enfin au CH1, par la route, je remonte tout le park...pas de Zaphira, pas d'assistance, j'ai 25min d'avance, demi tour je retourne à l'entrée du park le long de la route, j'appele mes assistants:
"-Salut c'est mat, vous êtes où?
-Sur la route (là je m'inquiète), à environ 8km (là je me détend...un peu)
-ok je vous attends"
Je discute avec un assistant d'un autre pilote, il me reste 10min je rappele:
"-Alo c't'encore moi z'êtes où? (bien stressé là)
-on arrive
-ah je vous vois, non c't'un Classe A...ah non c'est vour yesssss bip"
Thierry descend, la gamine de l'assistant à qui je parlais me tiens mon bouchon, on ravitaille rapidos, résultat j'ai encore 7min d'avance, je relax enfin.
CH1 passé, c'est parti pour 60km.
Là il pleut pour de vrai, pas des petites gouttes, des vraies, des gouttes ardenaises, celles où il y a de la terre dedans.
Le port du masque est difficile, plein de bouillasse et de flotte, je roule un peu à l'aveuglette dans des descentes caillouteuses et de ornières proches du bourbier.
Là on attaque les vraies ardenes, celles que je voulais voir, là où ça monte et ça descend, des côtes assez longues bien grasses et pleines de racines découvertes par les passages des pilotes précedents.
je me surprends à couper devant les pilotes redescendus prendre de l'élan plus bas, virage à droite et vlan on attaque direct, c'est gras mais ça tracte, le 250 calé en seconde et sur le couple avec quelques coups d'embrayages, encore merci l'INFERNALE.
Un des passages dont je me souviens le mieux et celui d'une espèce de chemin ressemblant plus à un torrent asséché formé de grosses caillasse lisse recouverte de terre, un mini passage de la GLC (jamais vu la GLC en vrai hein) juste ce à quoi cela me faisait penser.
Des gars tankés de partout, moi dedans, tanké pareil. un peu de sueur, un peu de poussé de moto et ça passera, limitte entrain de vomir sur le haut, les contractions musculaires lié à la respiration des vapeurs de liquide refroidissement ça fait tout drôle...
J'applique les fondamentaux de la récupération active et je roule sans m'arrêter au sommet.
Bourbiers, montées, descentes, ornières puis descente, en bas à droite, le lac sur ma gauche, un morceau de route, 15 motards arrétés.
Je coupe le moteur, vois des marcheurs bouquet de fleurs à la mains.
Allez que je me dis, encore des écolos qui nous les brisent!!!, j'ouvre alors les yeux...
Un pilote est allongé sur le sol, à droite de la barrière, un autre pilote effectuent les premiers secours assisté d'un marcheur, massage cardiaque et ventilation artificielle, j'observe, me renseigne, ils sont tous les deux secouristes, les ecours sont avertis depuis longtemps, on ne sert à rien si ce n'est poluer les lieux.
Je décide de tracer, on passe tous les uns après les autres par la gauche de la barrière moteurs coupés, on redemarre plus loin, tous choqués et plus trop dans le match.
On passe le barrage, un commissaire nous indique le chemin, il est au courant il attend les pompiers, on roule tous les uns derrières les autres, à la queue.
Certains prendront la route pour rentrer, moi je prends le chemin à droite, direction le CH2.
Là l'esprit est ailleurs,le soleil et revenu, j'en viens même à me dire dans ma tête il nous a quitté il nous envois le soleil, c'est con je sais mais c'est pour vous dire où on avait la tête en roulant.
Je ne me rappele plus de trop grand chose, j'arrive au CH2, j'appele ma merveilleuse assistance qui m'attend, je ne les avais même pas vu, je ravitaille, leur raconte la mésaventure, reprends la laison à l'heure...
35 km à faire avec la SP2, je n'y parviendrais pas, des commissaires de courses nous confirmant la mort du pilote et l'arrêt légitime de la course.
Retour par la route en file indienne, 70km/h une dixaine de km et arrêt des moteurs, park fermé.
Allocution du directeur de course, minute de silence.
Retour dans le park, réintegration du transpondeur, chargement moto, au revoir à tout le monde, retour sur PANAM.
mat-x a dit :
Premier enduro de ligue de la saison, l'enduro du plateau de rocroi s'annonçais depuis une semaine comme pluvieux.
Et bien oui!
Samedi 12, départ de la capitale pour les ardennes, 2H30 de route et j'arrive au petit village de "mon idée" où je rejoins nico (BVR) et sa compagne.
On passe rapidement au contrôle administratif, les techniques prendront plus de temps, il y a du monde.
Allez on remonte rapidos dans nos voiture et direction les spéciales pour les recos (sous les soleil les recos oui oui)
La SP1, une banderollée assez longue sur prairie avec de grandes lignes droites et des enchainements rapides. (sous le soleil hum)
La SP2 est différente, le départ est semblable ainsi que l'arrivée à la SP1, dans une prairie, mais le reste est un enchainement de passages techniques et de petites côtellettes de 2m bien verticales sans élan et surtout déja grasses.
Sur ce, après avoir reconnu integralement les deux SP j'essai de prendre contact avec mon club censé m'assisté durant l'épreuve, répondeur. grrr.
Couchage du soir chez Nico familly bien gardé par le gros matou.
Dimanche 13, réveil 7H00 pour un départ de SEDAN vers 8H10, tranquille c'est toujours beaucoup plus agréable que 4H du matin de PARIS.
Arrivée au park vers 8H50 je rappele mon club, répondeur, je mhabille un peu dans le stress, ce sera finallement les assistants de Nico qui m'assisteront aussi.
Départ 9H28 pour moi, il ne pleut toujours pas mais il a plus toute la nuit.
Dans mon sac je prends toujours une autre paire de gant, c'est peut être pour cette raison qu'après seulement 5km de liaison je m'étalle lamentablement dans une ornière et fini les deux mains dans une flaque, sympa, d'entrée.
Je roule les mains trempées jusqu'à la SP1 5km plus loin, pose le sac à dos, change les gants et ...
C'est le départ de la SP1, celle qui était censée passer fond de 4...misère, ça glisse sévère, pas d'apui, je me rappele parfaitement de tous les virages, je remonte assez rapidement le gars parti devant moi, puis le second, je cale en descente, arrive à redemarrer en roulant.
Dans la deuxième partie en remontant juste avant l'arrivée je double le 3ème gars parti devant moi, cle une fois de plus mais en côte, je kik une dixaine de fois (débrayé mais en prise) et je repars mais les 2 gars me redouble, erreure fatale (que je le regrette mon démareur des fois).
Bilan de la spéciale plus que moyen à cause de ce callage qui me fera perdre un paquet de pllaces au classement.
Je renfile le sac à dos et repars aussi sec dans la liaison 65km le premier CH, il me reste un paquet de bornes à faire, quelques bouts de route, passage dans de la caillasse de chemins de fer sans rail, il commence à pleuvoir, et on attaque les premières grimpettes, petit mur de 6m ou je ne manquerais pas de m'arréter au pied comme un naze.
Peu importe, je reviens de l'INFERNALE, des comme ça j'en ai mangé au goûté...je repars sans élan à côté d'un gars qui galère, ça tracte ça tracte, ça tracte plus yeeaahh ça retracte (désolé si je l'ai crépi de bouillasse) mais c'est passé, comme quoi commencer la saison par une course dur ça détend.
Ensuite je ne me rappele plus trop, des ornières bien grasses, des sous bois en single track et des chemins classiques (type OLIN).
Ah le CH1, et non, un gars me fais signe à droite, les boules remarque il me reste 45min au moins, donc on suit les panneaux et on continu sous cette petite pluie forte agréable dont tout le monde se serait passé
J'arrive enfin au CH1, par la route, je remonte tout le park...pas de Zaphira, pas d'assistance, j'ai 25min d'avance, demi tour je retourne à l'entrée du park le long de la route, j'appele mes assistants:
"-Salut c'est mat, vous êtes où?
-Sur la route (là je m'inquiète), à environ 8km (là je me détend...un peu)
-ok je vous attends"
Je discute avec un assistant d'un autre pilote, il me reste 10min je rappele:
"-Alo c't'encore moi z'êtes où? (bien stressé là)
-on arrive
-ah je vous vois, non c't'un Classe A...ah non c'est vour yesssss bip"
Thierry descend, la gamine de l'assistant à qui je parlais me tiens mon bouchon, on ravitaille rapidos, résultat j'ai encore 7min d'avance, je relax enfin.
CH1 passé, c'est parti pour 60km.
Là il pleut pour de vrai, pas des petites gouttes, des vraies, des gouttes ardenaises, celles où il y a de la terre dedans.
Le port du masque est difficile, plein de bouillasse et de flotte, je roule un peu à l'aveuglette dans des descentes caillouteuses et de ornières proches du bourbier.
Là on attaque les vraies ardenes, celles que je voulais voir, là où ça monte et ça descend, des côtes assez longues bien grasses et pleines de racines découvertes par les passages des pilotes précedents.
je me surprends à couper devant les pilotes redescendus prendre de l'élan plus bas, virage à droite et vlan on attaque direct, c'est gras mais ça tracte, le 250 calé en seconde et sur le couple avec quelques coups d'embrayages, encore merci l'INFERNALE.
Un des passages dont je me souviens le mieux et celui d'une espèce de chemin ressemblant plus à un torrent asséché formé de grosses caillasse lisse recouverte de terre, un mini passage de la GLC (jamais vu la GLC en vrai hein) juste ce à quoi cela me faisait penser.
Des gars tankés de partout, moi dedans, tanké pareil. un peu de sueur, un peu de poussé de moto et ça passera, limitte entrain de vomir sur le haut, les contractions musculaires lié à la respiration des vapeurs de liquide refroidissement ça fait tout drôle...
J'applique les fondamentaux de la récupération active et je roule sans m'arrêter au sommet.
Bourbiers, montées, descentes, ornières puis descente, en bas à droite, le lac sur ma gauche, un morceau de route, 15 motards arrétés.
Je coupe le moteur, vois des marcheurs bouquet de fleurs à la mains.
Allez que je me dis, encore des écolos qui nous les brisent!!!, j'ouvre alors les yeux...
Un pilote est allongé sur le sol, à droite de la barrière, un autre pilote effectuent les premiers secours assisté d'un marcheur, massage cardiaque et ventilation artificielle, j'observe, me renseigne, ils sont tous les deux secouristes, les ecours sont avertis depuis longtemps, on ne sert à rien si ce n'est poluer les lieux.
Je décide de tracer, on passe tous les uns après les autres par la gauche de la barrière moteurs coupés, on redemarre plus loin, tous choqués et plus trop dans le match.
On passe le barrage, un commissaire nous indique le chemin, il est au courant il attend les pompiers, on roule tous les uns derrières les autres, à la queue.
Certains prendront la route pour rentrer, moi je prends le chemin à droite, direction le CH2.
Là l'esprit est ailleurs,le soleil et revenu, j'en viens même à me dire dans ma tête il nous a quitté il nous envois le soleil, c'est con je sais mais c'est pour vous dire où on avait la tête en roulant.
Je ne me rappele plus de trop grand chose, j'arrive au CH2, j'appele ma merveilleuse assistance qui m'attend, je ne les avais même pas vu, je ravitaille, leur raconte la mésaventure, reprends la laison à l'heure...
35 km à faire avec la SP2, je n'y parviendrais pas, des commissaires de courses nous confirmant la mort du pilote et l'arrêt légitime de la course.
Retour par la route en file indienne, 70km/h une dixaine de km et arrêt des moteurs, park fermé.
Allocution du directeur de course, minute de silence.
Retour dans le park, réintegration du transpondeur, chargement moto, au revoir à tout le monde, retour sur PANAM.
Bravo pour ta perf Mat-X, c'est tout ce que je n'aime pas 
boue, masque inutilisable, manque d'adhérence, en plus sous la pluie ...
C'est vraiment douloureux de lire le décès de ce pilote, Hervé. Nous pratiquont un sport à risques, le club organisateur ne peut pas protéger tous les arbres et barrières sur 90 km ... n'empêche c'est quelque chose qui ne devrait pas arriver dans ce genre d'épreuve
Attendons de savoir si des causes (responsabilités ?) sont trouvées, ça ne le ramènera pas mais nous aimerions tous savoir ... peut-être a-t-il fait un arrêt cardiaque en pleine course ? le cable de gaz qui se bloque à fond ? (j'ai déjà vécu ça en rando, difficile que ça finisse bien)
Ayant également participé a cet enduro... c'est clair que ca refroidi pas mal.
Nous roulions très bien (liaison + sp1) avec mon pote quand soudain nous passons a coté d'un corps allongé, sans vie, sous un drap blanc. Et là... on s'arrête plus loin pour éviter de géner tout secours, gendarmerie, et autre.. et on se regarde et on se dit : tu penses ce que je penses. Et bien oui, c'était sur, ce pauvre pilote venait de perdre la vie. Du cou, il est clair que nous décidons de ne plus attaquer, de continuer l'épreuve mais a allure "molo". On roule, on roule, ... mais difficile de penser a autre chose qu'a ce que nous venons de voir. D'autres pilotes ont abandonné, car difficile de rouler dans ses conditions.
Il n'y a pas a dire, mais ca retourne quand même l'esprit. Juste avant le CH2, quand nous avions retrouvé un rythme normal mais pas sur..., les organisateurs nous stop a un CP et nous informe de l'annulation de la course, ce que nous avons tout de suite trouver normale et judicieux par rapport au drame qui venait de se produire. Retour au park par la route et minute de silence.
Nous le constatons, dans le park, près des camions, ... partout, l'ambiance n'y était plus. Dans le park, quand tout le monde a récupéré sa moto, c'était très calme. Drole d'ambiance... tout le monde pensait à ce qui c'était passé et bcp de monde parlait de la meme chose.
Que dire...
Une très grosse pensée pour ce malheureux pilote ainsi qu'à toute sa famille et ses proches.
Je suis triste...
dur pour ceux qui reste
après quelques recherche,
voila ce que j'ai trouvé sur un site de presse de la région:
"13 avril 2008
Rocroi arrêté pour cause d'accident grave.
Ca a commencé comme un enduro dur et sympa. Les Ardennes avaient sorti leurs spécialités : ruisseaux abondants, ardoise affleurante, racines omniprésentes et de la boue, de la boue, de la boue. La météo était au niveau, alternant éclaircies et belles pluies. Les organisateurs avaient fait les choses en grand, et surtout fait le plein de bénévoles et de sourires. Ca, c'était avant qu'un malheureux concurrent ne perde la vie en percutant une barrière sur un long chemin droit et à priori sans danger. Sans danger, à condition d'avoir vu cette barrière.
Course logiquement arrêtée, longue minute de silence au parc, et retour à la maison avec une seule pensée : et si ça avait été moi...
Toutes nos condoléances à la famille de Hervé Vergeot, 58 ans, du MC Nogent."
comme quoi, attention en liaison, inutile d'arriver une heure en avance au cimetière!!
Article faisant la 1ere page de l'Ardennais et une page interieure...
ce que ne dit pas le journal:
c'est que ce gars, venait de vaincre un cancer, et etait heureux de reprendre l'enduro avec son futur gendre qui l'accompagnait pour la 1ere fois.
Sa fille devait donc se marié le we suivant.
Maintenant, l'enquete est toujours en cours, sur les circonstance exacte de son accident.
Comme il roulait avec son gendre, regardait il toujours devant, ne cherchait il pas son coequipier derriere? Des problemes de lunettes? (fallait voir la boue qu'il y avait...)
La barriere devait elle etre levée ou baissée?
De toute facon, notre ami est parti trop vite, et tout ca ne le fera pas revenir.
J'ai les boules pour sa femmes, ses enfants, sa fille,son gendre et pour lui (un homme plein de projets d'avenir)...
effectivement, la vie n'est pas juste des fois...
je mettrai le scan de la couv' et de la page intérieure de "l'ardennais" ce soir
Trés triste nouvelle ! je l'ai apris le lendemain meme car c'est lui qui livrait le gazole dans un endroit ou je passe pa mal de temp !
toute mes condoléances a la famille ,
voici la première page de "l'Ardennais" : 
numriser0002dk0.jpg
et l'article en pages centrales : numriser0001db2.jpg
mais pas un mot sur le fait que la barrière devait être ouverte et qu'elle a volontairement été fermée ! 
que la barriere devait être ouverte ou fermée ce n'est pas le probleme, le truc qui me chagrine dans ce genre d'accident ( comme B. Schots au touquet ) c'est l'esprit charognard des journalistes.
vraiment désolant 
on peut aussi souhaitez bon courage aux organisateurs de l'enduro, il va leurs falloir de la patience, courage ...
la-gniole a dit :
que la barriere devait être ouverte ou fermée ce n'est pas le probleme,
Si quelqu'un veut laisser un petit mot d'adieu, simplement, sans s'enflammer dans des histoires de barrière ouverte ou fermée...
herve-vergeot-t480.htm
jacquard a dit :
Si quelqu'un veut laisser un petit mot d'adieu, simplement, sans s'enflammer dans des histoires de barrière ouverte ou fermée...
herve-vergeot-t480.htm
la-gniole a dit :
no souci, t'inquiete on respect a 200%
jacquard a dit :
la-gniole a dit :
no souci, t'inquiete on respect a 200%
jme doute bien, on est entre passionné ici. on sait s'emporter vite, mais on sait aussi se tenir
Et bien pour une fois voyez vous, je ne trouve pas que les journalistes jouent les charognards, ils relatent un fait dramatique et ça c'est de l'information, ils donnent la parole à l'organisateur et ne nous font pas passer pour des fous dangereux.
mat-x a dit :
Et bien pour une fois voyez vous, je ne trouve pas que les journalistes jouent les charognards, ils relatent un fait dramatique et ça c'est de l'information, ils donnent la parole à l'organisateur et ne nous font pas passer pour des fous dangereux.
mat-x a dit :
Et bien pour une fois voyez vous, je ne trouve pas que les journalistes jouent les charognards, ils relatent un fait dramatique et ça c'est de l'information, ils donnent la parole à l'organisateur et ne nous font pas passer pour des fous dangereux.
hrp25 a dit :
mat-x a dit :
Et bien pour une fois voyez vous,je ne trouve pas que les journalistes jouent les charognards, ils relatent un fait dramatique et ça c'est de l'information, ils donnent la parole à l'organisateur et ne nous font pas passer pour des fous dangereux.
moi je suis pas d'accord avec toi,car l'enduro au méme titre que le rallye automobile,on en parle que quand y a des morts,si il ne s'était rien passée,et on aurait préféré,ça aurai fait 3 lignes voir rien du tout.
le journalisme c'est aussi faire des pages entiéres sur une course,un club,ou un pilote quand ça se passe bien,pas apporter de l'eau au moulin de nos détracteur.
Tout d'abord une pensée pour la famille.
Pour le reste c'est juste une histoire de gros euros, et nous sur notre discipline on a pas assez de retombées alors, pas d'article pas de couverture médiathique.Malheureusement on est pas la seule discipline dans ce cas il y en à des centaines, mais bon !!!!! on vie dans le monde que le construit, SNIFFFFFFFFF .Et c'est pareil pour les journaliste "Charognard" ils font des articles que les gens prennent plaisir à lire et je suis le premier à dire que c'est malheureux.
Ceci étant dit ne changeons rien sur le bon esprit qui anime notre discipline et au diable les journaliste et les gros euros.
VIVE L'ENDURO ET LONGUE VIE A LUI "si on nous laisse vivre"
la-gniole a dit :
hrp25 a dit :
mat-x a dit :
Et bien pour une fois voyez vous,je ne trouve pas que les journalistes jouent les charognards, ils relatent un fait dramatique et ça c'est de l'information, ils donnent la parole à l'organisateur et ne nous font pas passer pour des fous dangereux.
moi je suis pas d'accord avec toi,car l'enduro au méme titre que le rallye automobile,on en parle que quand y a des morts,si il ne s'était rien passée,et on aurait préféré,ça aurai fait 3 lignes voir rien du tout.
le journalisme c'est aussi faire des pages entiéres sur une course,un club,ou un pilote quand ça se passe bien,pas apporter de l'eau au moulin de nos détracteur.
moi je vois le truc comme ça aussi.
le foot on s'en tape des dizaine de pages, pubs, émissions...
alors que la chiotte on en parle que quand il y a des décès ou de graves accidents
je trouve que c'est pas trés respectueux.
vainqueur de la budenduro 2009